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DINUCCI: Terrorisme en trois actes

Source:Manlio Dinucci Mondialisation Canada

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Que devons-nous faire ? Avant tout ne pas croire ce qu’on nous a raconté pendant presque quinze années. A commencer par la version officielle du 11 septembre, écroulée sous le poids des preuves technico-scientifiques, que Washington, n’arrivant pas à réfuter, liquide comme du « complotisme ».

Les plus grandes attaques terroristes en Occident ont trois signes particuliers.

  • Premièrement, la ponctualité.

L’attaque du 11 septembre arrive au moment où les USA ont déjà décidé (comme le rapportait le New York Times le 31 août 2001) de déplacer en Asie le centre focal de leur stratégie pour contrecarrer le rapprochement entre Russie et Chine : moins d’un mois après, le 7 octobre 2001, sous prétexte de faire la chasse à Oussama Ben Laden commanditaire du 11 septembre, les USA commencent la guerre en Afghanistan, première d’une nouvelle escalade guerrière. L’attaque terroriste à Bruxelles survient quand les USA et l’Otan se préparent à occuper la Libye, sous le prétexte d’éliminer le groupe État Islamique (EI ou Daech) qui menace l’Europe.

  • Deuxièmement, l’effet terreur :

le massacre, dont les images défilent de façon récurrente devant nos yeux, crée une vaste opinion publique favorable à l’intervention armée pour éliminer la menace. Des massacres terroristes bien pires, comme à Damas il y a deux mois, passent par contre quasiment inaperçus.

  • Troisièmement, la signature :

paradoxalement « l’ennemi obscur » signe toujours les attaques terroristes. En 2001, quand New York est encore enveloppée par la fumée des Tours écroulées, sont diffusées photos et biographies des 19 auteurs des détournements membres d’al-Qaïda, plusieurs se trouvant déjà connus du FBI et de la CIA. Pareil à Bruxelles en 2016 : avant d’identifier toutes les victimes, on identifie les auteurs de l’attentat déjà connus par les services secrets.

Commentaire : Malgré la répétition vertigineuse de ces » 3 signes » qui marquent de leur empreinte tous ces attentats aux scénarios si redondants qu’ils en donnent la nausée, les discours politiques et médiatiques, sempiternellement identiques, sont encore une fois gobés par la population qui continue de croire ce qu’elle entend et ce qu’elle voit. Comme un sortilège qui l’empêcherait de prendre conscience des invraisemblances débitées par les proclamations officielles, la voilà prête à retomber dans le même piège, choquée, apeurée, incapable de tirer les leçons du passé.

Est-il possible que les services secrets, à commencer par la tentaculaire « communauté de renseignement » étasunienne formée de 17 organisations fédérales avec des agents dans le monde entier, soient tellement inefficients ? Ou est-ce au contraire les rouages de la stratégie de la terreur qui sont très efficients ? La main d’oeuvre ne manque pas : c’est celle des mouvements terroristes de marque islamiste, armés et entraînés par la CIA et financés par l’Arabie Saoudite, pour démolir l’Etat libyen et fragmenter celui de la Syrie avec le soutien de la Turquie et de 5 mille « foreign fighters » [combattants étrangers] européens qui ont afflué en Syrie avec la complicité de leurs gouvernements.

Dans ce grand bassin on peut recruter aussi bien le commando suicide, persuadé de s’immoler pour une cause sainte, que le professionnel de la guerre ou le petit délinquant qui va être « suicidé » au cours de l’action, en faisant retrouver sa carte d’identité (comme dans l’attaque de Charlie Hebdo) ou en faisant exploser la charge avant qu’il ne se soit éloigné. On peut aussi faciliter la formation de cellules terroristes, qui alimentent de façon autonome la stratégie de la terreur en créant un climat d’état de siège, comme aujourd’hui dans les pays européens de l’Otan, qui justifie de nouvelles guerres sous commandement USA.

Ou bien on peut recourir au faux, comme les « preuves » sur les armes de destruction massive irakiennes montrées par Colin Powell au Conseil de sécurité de l’Onu le 5 février 2003. Preuves qui se sont avérées fausses ensuite, fabriquées par la Cia pour justifier la « guerre préventive » contre l’Irak.

Commentaire : Lire aussi:

Charlie – Moi non plus! ou Une victime que l’on cache pour ne pas faire diversion?

Attentats Charlie Hebdo : Une autre victime que l’on cache pour ne pas faire diversion

Jean-Pierre Chevènement avait dit : « Un ministre, ça ferme sa gueule, ou ça démissionne ». Aurait-il pu dire : « Un commissaire, ça ferme sa gueule, ou ça se suicide » ? Ce qui semble avoir été fait, dans le cas du commissaire Helric Fredou  du SRPJ de Limoges, retrouvé mort le jour des tueries en France, le 7 janvier 2015. Version officielle : suicide avec son arme de service, confirmé par la hiérarchie.

Un jeune commissaire de 45 ans, plein d’avenir et d’ambitions, que l’on charge de faire une enquête sur une des familles des victimes du journal Charlie Hebdo et qui, le même jour, avant même de remettre son rapport dont on ne saura jamais le contenu, se donne la mort après avoir tranquillement rejoint son bureau. Conclusion ? Rien. Pourquoi chercher à embrouiller des choses pourtant simples, à savoir le meurtre de 12 journalistes (oubliez la jeune agent de police et tout le reste) par des djihadistes revenant du front qui ont eu la délicatesse de signer leur crime d’un retentissant « Allahou Akbar » saisi clair et net grâce au téléphone portable d’un des membres du journal placé sur le toit, à côté d’un autre collègue paré d’un gilet pare-balles ?

Pourquoi un tel commissaire se suiciderait-il au tout début d’une enquête qui peut s’avérer être l’enquête du siècle ? Il était dépressif, disent les uns. C’est curieux comme la psychiatrie est souvent invoquée quand on veut éviter de chercher des réponses. Une tendance toute étatsunienne qui, maintenant arrive chez nous. C’est un moyen très commode pour écarter toute question mais, après tout, pourquoi pas ? Pour dire qu’il était dépressif, je présume que ceux de ses collègues qui l’affirment avaient connaissance d’un suivi médical ou quelque chose de ce genre, car ce n’est pas un peu de spleen de temps en temps qui fait un dépressif, sinon nous le serions presque tous. Mais alors, s’il était vraiment dépressif, comment sa hiérarchie peut-elle laisser un malade se balader avec son arme de service ? Qu’un professeur ou un chauffeur de bus avec des troubles psychiatriques continuent à travailler, c’est déjà limite, mais ne pas obliger une personne armée à s’arrêter c’est faire courir aux citoyens qu’il est censé protéger des risques mortels.

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Mais la dépression n’est qu’une hypothèse et, en tant que simple hypothèse, elle ne doit en aucun cas écarter les autres possibilités qui pourraient s’avérer plus crédibles et plus probables. Peut-être était-il lié, d’une manière ou d’une autre aux protagonistes des évènements du 7/1 ? Ou peut-être que, pour retrouver les assassins au plus vite, les pressions de la part de la hiérarchie étaient telles qu’il n’a pas pu les supporter. C’est très peu probable, parce que son enquête ne portait que sur les victimes.

Il est cependant une question que tous les lieutenants Colombo du monde se posent en cas de suicide, et que les médias ont appris à ne jamais poser, c’est celle-ci : est-ce vraiment un suicide ? Et bien sûr, tout le monde se la pose. Si quelqu’un l’a aidé à appuyer son pistolet sur sa tempe, quelle pourrait en être la raison ? Aurait-il appris, lors de son enquête, quelque chose qu’il voulait divulguer et qui pouvait tout gâcher ? Lui mort, il n’y aurait plus de rapport. Et il n’y a pas eu de rapport. Ses successeurs sauront qu’il y a des choses à garder pour soi. C’est tout de même le deuxième suicide parmi les chefs dans ce même commissariat en à peine un peu plus d’un an. S’il a été aidé au suicide, cela tendrait à prouver que, même au plus haut niveau, jusque peut-être au sommet de l’état, personne n’est au courant de ce qui se passe réellement. La meilleure preuve en est que François Mitterrand semble n’avoir découvert certaines réalités que pendant sa présidence, avec sa fameuse remarque à la fin de son mandat sur la guerre menée par les Etats-Unis contre la France. Une autre conclusion pourrait également être tirée de ce suicide, s’il s’avérait être faux. Pour que l’on sache ce qui a été découvert et que des dispositions aient été si rapidement prises, c’est que la hiérarchie est infiltrée. L’on pourrait alors se demander si toutes les grandes administrations le sont.

Ce ne sont là que quelques-unes des questions que tout le monde se poserait dans des cas de suicide comme celui-ci, surtout si la victime n’avait aucune raison apparente de mettre fin à ses jours. Pourquoi les médias ne se les posent-ils pas ?

Avic – Réseau International

Voir l’article en anglais :

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Police Commissioner Involved in Charlie Hebdo Investigation “Commits Suicide”. Total News Blackout par Michel Chossudovsky,11 janvier2015

Le Canada et la guerre contre le terrorisme: Qu’en est-il vraiment?

2 octobre 2014 à Ottawa: Conclusions hâtives ou perte de nos droits en deux actes?

Loin de moi l’idée de faire l’apologie de ces actes lâches et désespérés, soit la mort d’un soldat canadien à Saint-Jean-sur-Richelieu, Québec, le 20 octobre, suivi de la fusillade sur la Colline parlementaire à Ottawa, le 22 octobre, causant une mort. Les autorités canadiennes et les médias ont toutefois pris une décision instantanée, sans preuve à l’appui : ils accusent l’extrémisme islamique d’être en cause dans les deux incidents. Même si l’on ne savait pratiquement rien sur les deux hommes qui ont agi soit disant seul dans les deux cas. Est-il raisonnable de sauter à de telles conclusion aussi hâtivement, à moins que cela ne fasse partie d’un programme plus étendu pour légiférer en faveur d’une réduction de nos droits civils, et d’une augmentation des pouvoirs policiers sur nos vies? Et sur ce point, Julie Lévesque, dans son article: Canada : Campagne de peur – Les «extrémistes islamiques» et le rôle douteux des services de renseignement, sur Mondialisation.ca nous rappelle que:

« Les Canadiens doivent garder à l’esprit que les attaques sont utilisées comme prétexte pour des mesures de sécurité propres à l’État policier et à l’intégration de la sécurité des frontières canado-étasunienne. Le tireur d’Ottawa a d’ailleurs été identifié par des sources étasuniennes avant même que les autorités policières canadiennes ne l’aient identifié officiellement. Cela soulève de sérieuses questions sur l’ampleur de l’intégration des services de renseignement des deux pays. The Week rapportait :

Les policiers canadiens n’ont toujours pas identifié officiellement le suspect, mais des sources étasuniennes ont dit à Reuters qu’il s’agit de Michael Zehaf-Bibeau, un Canadien de 32 ans s’étant récemment converti à l’islam. Il serait né et aurait grandi au Québec, et aurait plus tard passé du temps en Libye et dans diverses régions du Canada en tant que travailleur. Son père serait Bulgasem Zehaf, un homme d’affaires québécois qui semble avoir combattu en 2011 en Libye, et sa mère Susan Bibeau, vice-présidente, d’une section de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada. (Michael Zehaf-Bibeau: the gunman behind the Ottawa shootings, The Week, 23 octobre 2014)

Sachant que la plupart des complots terroristes aux États-Unis sont orchestrées par le FBI, comme l’a démontré l’importante recherche de Mother Jones, cette intégration entre les deux pays est loin d’être rassurante.

Il faut aussi rappeler que l’OTAN a une histoire de terrorisme sous fausse bannière. L’Opération Gladio, l’armée secrète de l’OTAN, était une opération clandestine visant à éviter la montée du communisme en Europe et a été utilisée pour commettre des attentats terroristes contre la population et les attribuer aux communistes. Le but ultime était que les citoyens se tournent vers l’État pour demander davantage de sécurité et qu’ils rejettent le communisme. (Voir aussi Tony Cartalucci : Canadian Terror Wave: a Modern-Day Gladio)

Ces deux derniers jours, en plus des demandes de mesures de sécurité accrues, nous assistons clairement à la glorification de l’armée canadienne, laquelle participe à des bombardements illégaux au Moyen-Orient depuis de nombreuses années au nom de la démocratie et d’autres faux prétextes. Loin d’être une solution au terrorisme, les Forces canadiennes font partie du problème. Le bombardement de la Libye, pour ne citer que l’exemple le plus récent, a contribué à alimenter le terrorisme dans la région.

Enfin, demandons-nous pourquoi il est si facile pour les extrémistes d’utiliser Facebook et d’autres médias sociaux pour proférer des menaces de mort et apparemment radicaliser les jeunes esprits fragiles, alors que jusqu’à tout récemment, les « modérateurs de [Facebook] devaient interdire les images d’allaitement maternel si les mamelons sont exposés ».

Mais surtout, les médias canadiens doivent questionner la politique étrangère du Canada et l’implication militaire d’Ottawa dans les guerres des États-Unis au lieu de se concentrer sur des « individus radicalisés ». » (Julie Lévesque)

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L’Escouade Tactique de la Gendarmerie Royale du Canada en tenue de combat sur le parvis du Parlement du Canada, Ottawa. Photo: SRC

D’abord, lors de la publication des articles listés en exergue de cet article, aucune organisation terroriste n’avait encore revendiqué la responsabilité des attaques. Les médias ne tirent-ils pas, de ce fait, des conclusions hâtives sur les véritables raisons derrière ces évènements tout à fait regrettables? Surtout en prenant en considération que les organisations terroristes en question se font en général un honneur de nous annoncer leur implication dans leurs actes répugnants à l’étranger? Aussi, je trouve qu’il est important de rappeler au bon peuple que contrairement à ce que peut croire le public qui s’informe auprès des grandes chaines de médias, ou pire encore sur Facebook, il est un fait incontestable que le Canada EST en guerre, et ce depuis la première guerre en Irak de Bush et fils. La politique extérieure du gouvernement conservateur du Stephen Harper est calquée directement sur les plans bellicistes de nos voisins de l’Amérique du Nord, et participe à sa manière à cette campagne de déstabilisation des pays du Moyen-Orient au nom des grandes pétrolières. Le Canada a toujours été un des premiers pays à se joindre aux coalitions de l’OTAN et de l’armée Étasunienne, lors de ces guerres déguisées en tout sauf des guerres d’agressions dans le but de s’emparer des ressources des autres pour le bénéfice des corporations. Sur ce, voici un court extrait qui en dit long – et à mes yeux, coupe droit au but, de l’article: Ottawa ‘Terror Attacks’ Lucky Break for Harper and the Warmongers de Joe Quinn, sur SIGNS OF THE TIMES:

À quel moment faut-il commencer à se méfier?

Il y a trois semaines, le 3 Octobre, le parti conservateur de Stephen Harper, le premier ministre canadien, a adopté de justesse une motion visant à « lancer des missions de combat » en Irak aux côtés des autres nations belliqueuses occidentales et de leurs clients au Moyen-Orient. La motion a été adoptée (157 pour à 134 contre) malgré l’opposition du NPD et des Partis de l’opposition libérale et d’un public canadien traditionnellement opposé à toute forme de campagne militaire à l’étranger. Le jour du vote, un sondage en ligne a montré que près de 60% des répondants étaient contre le fait que le Canada se joigne à la « coalition ».

Le chef de l’opposition néo-démocrate Thomas Mulcair a déclaré que le gouvernement Harper « plongeait le Canada dans une guerre prolongée sans un plan crédible »de et que le bombardement de ISIS « ne créera que plus de recrues pour ISIS et peut, en fait, se révéler désastreusement contre-productif ». Lundi, l’ancien premier ministre Jean Chrétien a de nouveau critiqué l’intervention militaire canadienne en Irak en disant qu’il était « le dernier d’une longue histoire d’interventions par les pays occidentaux qui ont laissé des «cicatrices sur le Moyen-Orient» et que « le Canada devrait mettre met l’accent sur l’aide humanitaire pour les réfugiés dans la région ».

Le pusillanime PM Harper a répondu par la lecture d’un évangile du livre Néoconservateur de l’alarmisme public:

« Il est impératif que nous agissions avec nos alliés pour mettre fin à la propagation de ISIS dans la région et réduire sa capacité à lancer des attaques terroristes en dehors de la région, y compris contre le Canada. En tant que gouvernement, nous savons que notre responsabilité ultime est de protéger les Canadiens et défendre nos citoyens contre ceux qui voudraient nous faire du mal à nous et à nos familles. »

En invitant tous les membres du Parlement à appuyer la motion, M. Harper a admis que la participation du Canada dans une autre guerre était non seulement impopulaire, mais politiquement risqué dans la perspective de l’élection générale de l’année prochaine. Là encore, compte tenu des nombreuses allégations de fraude électorale portées contre le parti conservateur de Harper au cours de la dernière élection générale, Harper n’a peut-être pas grand-chose à craindre.

Il y a deux jours, après avoir enfin émergé du placard à balais dans lequel il s’est réfugié lors de la fusillade dans le bâtiment du Parlement, M. Harper a répondu aux deux « attaques terroristes », en affirmant que les évènements étaient « un triste rappel que le Canada n’est pas à l’abri de ces types d’attaques terroristes, nous avons vu ailleurs dans le monde, et que l’attaque (s) ne ferait que renforcer la réponse du Canada à des organisations terroristes ». Harper a également promis d’accélérer un plan déjà en cours pour renforcer les lois canadiennes et les pouvoirs de la police dans les domaines de « la surveillance, la détention et l’arrestation. Nous ne serons pas intimidés. Le Canada ne sera jamais intimidé. »

(Joe Quinn, article en Anglais, traduction: News de l’Eschaton)

Canada and the War on Terror: The Ottawa Shootings, What Really Happened?

de Mahdi Darius Nazemroaya sur GlobalResearch.ca

Le Premier Ministre Steven Harper et le gouvernement fédéral Canadien se servent de l’attentat sur la Colline Parlementaire comme justification pour imposer davantage de surveillance et introduire des mesures de détention préventive qu’ils ont accepté et avec lesquelles ils vont de l’avant.

Le 22 Octobre, 2014 un tireur solitaire nommé Michael Zehaf-Bibeau (à l’origine Michael Joseph Hall) de la ville de Laval, au Québec a commis un attentat armé d’une carabine de chasse au centre-ville de Ottawa, la capitale du Canada.

En un premier temps, il fut rapporté qu’il y avait une fusillade au Centre Rideau qui est sur le flanc Nord du pont Mackenzie King Bridge face au Quartier Général de la Défense Nationale, le nerf du  Département de la Défense Nationale. Ceci s’est avéré être faux ou erroné. Le tireur avait tué un garde de la réserve devant le Monument National de la Guerre et s’est ensuite dirigé vers la colline Parlementaire.

En un deuxième temps, il a été rapporté qu’il y avait de multiples tireurs. Ce qui a eu pour résultat que tous les employés du gouvernement ne furent pas en mesure d’entrer ou de quitter leurs immeubles respectifs à travers le secteur de la Capitale Nationale, y compris la ville de Gatineau. (…)

Discours médiatique en lien avec la politique gouvernementale

Pour compliquer le portrait, il y a eu le cas de Martin Couture-Rouleau, seulement deux jours avant. Couture-Rouleau est un Canadien-Français qui s’est converti au Musumanisme en 2013. Il a délibérément happé deux soldats Canadiens avec sa voiture à St-Jean-sur-Richelieu, Québec le October 20, 2014. Un des deux soldats a par la suite succombé à ses blessures.

Couture-Rouleau sera poursuivi par la police et ensuite abattu suite à son délit de hit-and-run. Même si le hit-and-run de St-Jean-sur-Richelieu est un acte criminel, il a été presenté comme un acte de terrorisme et lié à l’implication militaire du Canada au Moyen-Orient. (…)

Michael Zehaf-Bibeau dormait à la Mission d’Ottawa, un refuge pour sans abris depuis les deux semaines précédentes. Dans ce contexte, il est aussi important de se demander comment un homme aux troubles psychiatriques, dormant dans une Mission pour sans abris a pu se procurer un fusil de chasse et des munitions? (cliquez ici pour lire l’article sur GlobalResearch.ca)

Le premier aspect que je trouve troublant, en relation à ce qui émerge peu à peu de la vie des deux individus abattus suite à leurs attaques sur des innocents, est que si l’on en croit les médias, ISIS ou ISIL ou appelez-les comme vous voulez, nous pourrions dès maintenant utiliser de la même technique pour blâmer tout acte de violence commis dans un pays signataire du traité de l’OTAN quel qu’il soit, à ces organisations. Une chose est consistante, les individus ont eu des démêlés avec des institutions psychiatriques, et de leur propre fait, ne possèdent aucun des moyens nécessaires pour éffectuer un acte ‘terroriste’ de quelque ampleur que ce soit. Soyons réalistes, le terrorisme est moins nocif que le diabète pour notre société en termes de fatalités. Sincèrement!…

 
Cela est trop facile de tirer les conclusions auxquelles arrivent les gouvernements et les médias, et ça fait aussi passer ces organisations dont le monde entier devrait avoir peur (ISIS, ISIL et co.) pour une garderie sans clôture. Une maternelle à laquelle quiconque le désire peut venir se glisser entre les autres enfants et faire partie du groupe pour y réaliser ses fantasmes de guéguerre et de GI-Joe.
Désolé mais je ne crois pas que cela soit plausible, pas du tout même. Pas plus que je crois au fait qu’on enrôle des terroristes sur Internet pour aller guerroyer à l’autre bout du monde, des guerriers sans expérience militaire il va sans dire… Incroyable ça! Parce que si l’on en croit les porte-paroles médiatiques des grandes chaines, sous peu, les terroristes seront plus nombreux que la population civile. Plus besoin de se battre à ce moment-là, ils seront majoritaires.
Au vu et au su de l’histoire de cet individu, je ne perçois ici qu’un type sérieusement dérangé, ayant perdu le contrôle de ses propres moyens, qui a choisi cette méthode pour se suicider, et non un terroriste déterminé à semer la mort. Au soir du 22 octobre, minuit heure de Montréal, j’ai recensé au moins deux douzaines d’articles et ou vidéos qui ont un point très important en commun; on y lit que les présumés coupables des deux catastrophes sociales furent embrigadés par une quelconque organisation terroriste dont les activités principales se déroulent au Moyen-Orient.
Sur ce, mes sincères condoléances aux familles touchées par cette tragédie qui est un signe du temps dans lequel nous vivons.
DanleMiel, Montréal, le 25 octobre 2014

(Recensement des ARTICLES en ligne le soir du drame, 22 octobre 2014: cliquez sur les titres pour être redirigé vers les articles)

Lendemain de fusillade à Ottawa, sur Radio Canada,‎ 22 octobre 2014

Soldat tué à Ottawa : son identité révélée, sur Société Radio-Canada,‎ 22 octobre 2014
– (en)Shots fired inside Canada parliament, sur BBC News, 22 octobre 2014
– (en)Andrew Duffy More Andrew Duffy, UPDATE: Day of chaos in the capital leaves soldier and terrorist dead, Ottawa Citizen.

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