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CANADA: Opportunisme politique de Stephen Harper et le non-sujet du port du nikab au Canada.

Les élections font sortir le pire, le plus bas des instincts chez les futurs élus, et je doute que quiconque ira plus bas, ramera plus loin de la réalité que l’Honorable Stephen Harper, et sa campagne pour l’investiture de du paturage de Ottawa en ces élections 2015. Rêvant de briguer son enième mandat, il a manipulé les médias et créé un phénomène imaginaire, qui a suffisamment pénétré la matrice des électeurs, au point d’en faire une question nationale. Alors que dans la réalité, le probème n’existe pas? Porter un nikab est barbare selon Harper mais armer le gouvernement Porochenko en Ukraine pour décimer une société civile dans l’Est du pays, avec l’argent des Canadiens, c’est cool??! Et je m’arrête là? Sous son air de ne pas y toucher, se cache un alarmant personnage de ce qui autrefois aurait été l’extrême droite! Un suiveur autoritaire robotique armé d’instructions de l’OTAN capable de jeter le peuple Canadien sous l’Autocar pour un oui pour un non venant du Pentagone.

Selon Jean Hudon du site Mondialisation.ca: « Celui qui détient la couronne depuis une décennie, et dont bien des électeurs ne partagent aucunement les valeurs qui l’anime, a été égal à lui-même, prêt à tous les coups, même les plus bas, et à tous les trucs du métier pour nous cajoler, nous inquiéter, nous rassurer, nous faire oublier, et tenter de conserver sa précieuse couronne. Il représente une vision de ce pays qui est généralement aux antipodes de ce en quoi la plupart des gens aspirent. Il est prêt à saccager encore davantage l’environnement vivant et vital pour en extirper davantage de profits pour une élite qu’il fréquente assidûment depuis toujours. À force de resserrer les cordons de notre bourse commune, il a étranglé l’économie et restreint le niveau et la qualité des services auxquels nous avons accès. Il a également rempli nos prisons dans sa rage de punir, alimenté la machine de guerre responsable de tant de violences inutiles en ce monde, baillonné les scientifiques, éviscéré le système qui garantissait la sécurité environnementale, mis en danger nos droits et libertés, bref, il a donné libre cours aux plus bas instincts et à la rapacité gloutonne d’un capitalisme dur et impitoyable canalisant toujours plus notre richesse collective entre les mains d’une minorité toujours plus avide de se remplir les poches au détriment de la vaste majorité des Canadiens. Si c’est ce à quoi vous vous identifiez, alors votez pour lui. »: Source: http://www.mondialisation.ca/quel-canada-quel-avenir-choisirons-nous/5483062

Ça vous rapelle quelque chose, qu’est-ce que: ISIS, Al Quéda, Réchauffement climatique, Ebola, Ben Labédaine, le 11 septembre ont en commun? Hé ben, nous au Canada, aparamment??? Bien que nous devons bien avouer que personne, et je dis bien personne qui me casse les oreilles avec cette stupidité n’a jamais rencontré une femme vêtue de ce vêtement, PAS PLUS vous remarquerez qu’on a attrapé de terroristes en Amérique du Nord malgré l’OTAN qui se pourfend pour nous en fournir??

Pète tes plombs sur le nikab pis Harper s’occupe de compter ton vote à TV, hihi! N’oublie pas que je me soucoupe de ton économie, et du tas de chiffre dans l’ordinateur, oki! Des totons pis une grosse Bud avec ça, yo ch’te parle Big veux-tu que les Habitants gagnent la coupe?! Je me pète les bretelles à te le redire, t’as just à vote for Me: Les Russes sont pas bons, les Chinois non plus, yes les Banques nous volent mais on est trop stupide pour y changer quoi que ce soit, une personne ordinaire est hypnotisé par nos médicaments à neutrons, grâce auxquels le progrès du Canadien moyen incapable de gérer son trousseau de clef et deux paires de souliers. d’la misère monter l’escalier, il a surement voté Harper mais ne s’en rapelle pas! rapelle-toi juste de ça pis tout va bin aller! nevermagne sa pension, en attendant je saigne ton chèque à des Nazis pour massacrer des civiles pour ma carte de points de l’OTAN au sommet de Kiev, okay-là?! Vote for moi! Signé: Stephen!!

Ha oui je supporte aussi tes amis:

Canada, Ukraine whitewashing fascism – CrossTalk

DanleMiel, Montréal, 19 Octobre 2015

Photo postée par un des participants à l'opération © Facebook / « le 19 octobre, je vote voilée ! »
Photo postée par un des participants à l’opération

Dénonçant la possibilité de voter et de faire son serment d’allégeance au Canada le visage voilé, des milliers de Canadiens ont décidé de participer aux élections législatives le visage couvert.

L’initiative est née sur le réseau social Facebook, avec la création d’un groupe intitulé « le 19 octobre, je vote voilée !» et qui appelle les canadiens à venir participer aux élections le visage masqué car «l’exercice de la démocratie doit s’effectuer dans la laïcité» et que les  «symboles religieux (toutes religions confondues) qui représentent l’inégalité ne doivent pas être tolérés dans une société foncièrement égalitaire».

Plus de 10 000 personnes « participent » à cet événement et postent des photos d’eux au bureau de vote le visage caché par un voile, un masque, ou tout autre objet comme un sac de pomme de terre.

Lire aussi : Porter un niqab est «une pratique barbare» pour les conservateurs canadiens

© Facebook / « le 19 octobre, je vote voilée ! »
© Facebook / « le 19 octobre, je vote voilée ! »
© Facebook / « le 19 octobre, je vote voilée ! »

La question du niqab a cristallisé de nombreux débats lors de cette campagne législative, au cours de laquelle les conservateurs menés par le Premier ministre Stephen Harper ont essayé de convaincre les Canadiens de les garder au pouvoir.

Lire aussi : Un voile intégral sur la campagne électorale canadienne

Oscar Fortin: M. Harper que vont faire nos soldats en Syrie ?

Harper Syrie

Les journaux de fin de semaine couvraient une déclaration de notre Premier ministre canadien à l’effet que l’armée canadienne était prête pour une mission en Syrie. En tant que Canadien, je demande à M. Harper sur la base de quels principes l’armée canadienne irait en Syrie.

Le Canada, du temps de Lester B. Pearson, prix Nobel de la paix et premier ministre canadien, avait la réputation d’un pays respectueux du droit international ainsi que des institutions multilatérales rattachées aux Nations Unies. L’élaboration de ses politiques internationales tout autant que ses interventions dans des pays tiers inspiraient respect et confiance.

Le peuple canadien se doit de connaître les fondements ainsi que les objectifs recherchés par une intervention du Canada en Syrie. Il est important que le Peuple canadien sache si son gouvernement suit les règles du droit international ou s’il s’est converti en délinquant par rapport à ces mêmes règles.

http://humanisme.blogspot.com – Articles Par :Oscar Fortin

En Syrie, il y a un gouvernement légitime qui gouverne avec plus de 50 % de son électorat aux priorités du Peuple syrien tout comme, ici au Canada, nous avons un gouvernement qui, avec moins de 25 % de l’électorat et moins de 40 % des votes émis aux urnes,  gouverne, nous l’espérons bien, en fonction des intérêts du Peuple canadien. Tout ceci pour dire que le gouvernement de Syrie a toute la légitimité d’un gouvernement correspondant au droit international et de ce fait ayant droit à toutes les prérogatives d’un État souverain et indépendant.

S’il fallait que le Canada envoie ses soldats en territoire syrien sans que ce soit en accord avec les autorités syriennes, il se convertirait en un pays délinquant et promoteur de terrorisme contre un gouvernement légitime.  M. Harper sait mieux que quiconque que les changements de régime sont ceux voulus par le peuple dans le cadre d’un processus démocratique et constitutionnel. Toute tentative d’interférer dans ce processus devient antidémocratique et tout à fait illégale.

Que dirait M. Harper si des gouvernements étrangers s’improvisaient pour créer au Canada des conditions pour un changement de régime ? Il aurait vite fait de dire que cette responsabilité incombe au Peuple canadien et non aux pays ou puissances étrangères.

Je demande donc à M. Harper de nous dire sur quelles bases le Canada s’autoriserait à envoyer ses forces armées en Syrie. Je demande également aux chefs des divers partis de l’opposition ainsi qu’aux députés (es) d’exiger de M. Harper des réponses claires sur cette question. Des élections s’en viennent et le moment est propice pour que le Peuple canadien ait la possibilité de se prononcer sur les questions de politiques étrangères et sur les principes qui orientent l’usage des forces armées canadiennes dans les pays étrangers. Ce sont des milliards de dollars que le gouvernement canadien y investit. Il est important que nous sachions

Ce n’est pas parce que nous sommes à proximité d’un pays délinquant dans ses interventions étrangères que les Canadiens doivent le suivre. Je crois que le Canada doit retrouver sa personnalité d’un pays indépendant et souverain, profondément attaché au respect du droit international et définitivement opposé à toute combine visant à s’en détourner. Il faut se rappeler ce vieux principe en droit : on ne peut faire indirectement ce que la loi ne permet pas de faire directement.

Je termine, en relevant un dernier fait i que nos médias n’ont pas vraiment relevé, mais qui dit jusqu’où le gouvernement canadien peut en arriver dans sa délinquance internationale.  Il s’agit du rôle joué par une professionnelle de l’Ambassade du Canada à Caracas, Venezuela, dans la préparation d’un coup d’État militaire qui fut heureusement démontée par les autorités vénézuéliennes le jour précédent son exécution. Cette personne de notre Ambassade était alors de mèche avec les auteurs de ce plan criminel de renversement d’un gouvernement démocratique et légitime. D’ailleurs, le gouvernement du Venezuela a reçu l’appui le plus total de tous les pays de l’Amérique latine qui se sont déclarés offusqués par une telle manœuvre. L’Amérique latine et les Caraïbes se veulent une terre de paix. Par de telles complicités, le Canada y perd son âme et sa dignité. C’est tout le peuple canadien qui en devient victime.

Le gouvernement Harper doit choisir entre la délinquance de son voisin du sud ou le respect du droit international, placé sous la juridiction des Nations Unies. Il doit choisir de servir les intérêts du peuple canadien ou ceux des administrations étasuniennes.

Je ne pense pas que l’on puisse combattre le terrorisme en se transformant soi-même en terrorisme, passant au-dessus du droit et des droits internationaux. L’occasion est tout indiquée pour aborder ces questions de grande importance. Ces questions doivent s’étendre au pourquoi de la présence canadienne en Ukraine, en Irak et en divers autres endroits dont on se garde bien d’en informer le peuple canadien.

Il est temps que ceux et celles qui ont l’ambition d’un Canada indépendant et souverain prennent la parole pour questionner ces autorités qui se donnent blanche pour décider, derrière des portes closes, des plans de conquêtes et de domination qui n’ont rien à voir avec les intérêts légitimes du peuple canadien.

 Oscar Fortin

Le 21 mars 2015

http://humanisme.blogspot.com -Articles Par :Oscar Fortin

Canada: Harper encourage la guerre et veut plus de pouvoirs pour la police

Lors d’une visite à Vancouver jeudi dernier, Harper a tenté d’attiser un climat de peur, déclarant que le Canada était sous attaque par des extrémistes islamiques. «Le fait est, a déclaré Harper … que le mouvement djihadiste international a déclaré la guerre. Ils ont déclaré la guerre sur quiconque ne pense pas et n’agit pas exactement comme ils le voudraient.»

Ses commentaires avaient pour but d’utiliser l’attaque contre le magazine satirique français Charlie Hebdo, à propos de laquelle demeurent de nombreuses questions irrésolues, pour justifier l’adoption rapide d’une loi antiterroriste de plus. Cherchant à créer un climat de peur en invoquant la menace posée par un «mouvement djihadiste» supposément omniprésent, il a ajouté que «C’est un mouvement qui a déclaré la guerre au Canada spécifiquement et montré qu’il a la capacité d’intensifier ses attaques dans ce pays.»

Depuis que le tireur isolé Michael Zehaf-Bibeau a attaqué le parlement canadien le 22 octobre, Harper et son gouvernement ont à maintes reprises présenté le Canada comme étant une nation en état de siège. Et ce en dépit du fait qu’aucun lien entre l’attaque d’octobre et une organisation terroriste quelconque à au pays, et encore moins à l’étranger, n’a été démontré. Ceci n’a pas empêché Harper de décrire l’acte désorienté de Zehaf-Bibeau et l’attaque contre Charlie Hebdo comme des exemples similaires dans la guerre des djihadistes.

Des porte-parole du gouvernement ont utilisé l’arrestation sur la base d’accusations liées au terrorisme de trois hommes de la région d’Ottawa, tous de jeunes adultes incluant au moins un récent converti à l’Islam, pour renforcer cette campagne de la peur. Dans une entrevue avec Radio-Canada mercredi, le ministre de la Sécurité publique Steven Blaney a complimenté la police pour avoir appréhendé les trois hommes, les frères jumeaux Ashton et Carlos Larmond et Suliman Mohamed, mais a soutenu que des lois supplémentaires étaient nécessaires afin d’assurer «que nos policiers puissent agir».

Jusqu’à présent, la police n’a presque rien divulgué concernant les raisons pour les accusations, ni même aux avocats des accusés. D’après l’avocat de Mohamed, Doug Baum, le procureur lui a dit «qu’à cause des circonstances des arrestations… l’enquête n’aurait peut-être pas été complétée, et qu’une divulgation – qui est normalement procurée – n’est pas disponible à ce point-ci.» La famille et les amis des trois hommes se sont dits choqués par les accusations.

Dans son discours à Vancouver, Harper a tenté de présenter son gouvernement en tant que défenseur de la démocratie et des libertés civiques. En réalité, il défend les intérêts des riches et des super-riches, coupe dans les dépenses pour les services publics et sociaux, augmente l’âge de la retraite, criminalise les grèves, développe l’État de sécurité nationale, incluant la proclamation d’un droit général d’espionner les communications électroniques des Canadiens, et participe à toutes les guerres menées par les États-Unis, de l’Afghanistan à la Libye, à la nouvelle guerre en Irak et en Syrie.

À la suite de l’attaque au parlement et le meurtre d’un soldat à St-Jean-sur-Richelieu deux jours auparavant, le gouvernement s’est empressé d’adopter deux lois qui augmentent davantage les pouvoirs du complexe de sécurité nationale. Le passage de la loi C-44 en début décembre accorde l’anonymat aux informateurs du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) lors de procédures judiciaires et permet formellement au SCRS d’espionner des Canadiens à l’étranger. En plus, une loi présentée comme un coup porté à la cyberintimidation donne des pouvoirs supplémentaires à la police, lui permettant d’obtenir des informations des comptes d’usagers de téléphone et les métadonnées de leurs communications.

Les conservateurs avaient considéré présenter une troisième proposition de loi au parlement avant Noël, mais craignaient apparemment que certaines des mesures proposées provoquent un tollé. Harper n’a pas l’intention d’attendre davantage et profite de l’occasion offerte par l’attaque sur Charlie Hebdo. «J’anticipe que nous allons présenter très tôt dans la nouvelle session des propositions de loi additionnelles», disait Harper jeudi dernier.

La nouvelle loi promet des clauses élargissant les pouvoirs de la police, lui permettant de faire des arrestations et détentions préventives. Il est également probable qu’elle fasse écho à une loi britannique de 2006 qui faisait de «l’incitation» au terrorisme, ou même du fameux «encouragement» du terrorisme, une infraction criminelle. Cette loi a été utilisée pour viser des personnes qui n’ont aucun lien à un acte ou complot terroriste. Harper disait de la future loi qu’elle contiendrait «des pouvoirs additionnels pour s’assurer que nos agences de renseignement aient un éventail d’outils qui leur sont disponibles pour identifier des menaces de terreur potentielles et faire des arrestations et d’autres actions».

L’autre message clé de Harper concernait la nécessité d’élargir l’intervention canadienne au Moyen-Orient en appui à la campagne de l’impérialisme américain pour le contrôle de ce qui est la plus importante région exportatrice de pétrole. Citant l’appui du Canada et de ses alliés pour des opérations militaires contre une armée djihadiste occupant de vastes territoires de l’Irak et la Syrie, il a dit que l’ (EI) utilisait ses ressources pour augmenter la menace terroriste «à une tout autre échelle mondiale».

Clarifiant que sa tentative d’attiser la fièvre guerrière était liée à une décision imminente concernant la prolongation au-delà du mois d’avril de la participation du Canada à la guerre au Moyen-Orient, il a ajouté que l’un des critères principaux en faveur de cette décision serait «le type de menace que cela pose à notre pays».

Le même jour où Harper tenait son discours, l’armée révélait que des avions de combat CF-18 avaient participé à sept bombardements en Irak dans les deux dernières semaines. Immédiatement après l’approbation du parlement pour une mission de six semaines au Moyen-Orient en début octobre, des représentants militaires de haut rang tels que le général des Forces armées canadiennes Tom Lawson et Harper lui-même ont déclaré ouvertement que le conflit durerait beaucoup plus longtemps.

Un troisième facteur qui explique le discours alarmiste de Harper sont les élections fédérales qui approchent. Même si elles sont planifiées pour le 19 octobre, plusieurs signes indiquent que les conservateurs ont l’intention de contourner leur propre loi d’élections à date fixe pour les déclencher au printemps.

Les conservateurs ont déjà démontré qu’ils avaient l’intention de placer le «terrorisme» au centre de leur campagne. Ce faisant, leur but sera de détourner l’attention de la crise sociale grandissante, incluant la montée de l’inégalité sociale et de l’insécurité économique, et d’attiser un nationalisme canadien explicitement belliqueux.

Un autre objectif central sera d’obtenir l’appui de l’élite patronale du Canada en démontrant que les conservateurs sont les défenseurs les plus agressifs et impitoyables de leurs intérêts à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Harper et ses partisans ont plusieurs fois suggéré que les partis de l’opposition sont «mous» face au terrorisme et désinvoltes dans l’affirmation des intérêts de l’impérialisme canadien sur la scène mondiale.

À cet égard, ils espèrent exploiter une avalanche de commentaires médiatiques concernant la décision des libéraux de ne pas appuyer la résolution parlementaire d’octobre dernier autorisant la participation du Canada dans une nouvelle guerre au Moyen-Orient.

La réalité est que tous les principaux partis, incluant le NPD aligné aux syndicats, appuient entièrement le programme d’austérité et de guerre impérialiste de l’élite dirigeante. L’opposition des libéraux et du NPD au déploiement canadien en octobre était motivée par des différences purement tactiques. Les deux partis de l’opposition défendaient plutôt des missions de ravitaillement des Forces armées canadiennes afin d’armer ceux qui combattent l’EI ainsi que des opérations «humanitaires» dans la région qui pourraient être facilement transformées en interventions militaires par la suite.

Une autre indication des plans réactionnaires du gouvernement conservateur, fut le communiqué du bureau du premier ministre la semaine dernière annonçant que Richard Fadden, directeur du SCRS de 2009 à 2013 et actuellement ministre adjoint à la Défense nationale, a été nommé conseiller à la sécurité nationale de Harper. Fadden s’est exprimé à plusieurs reprises concernant l’ampleur de la menace terroriste à laquelle fait face le Canada et a fait appel à de plus grands budgets et pouvoirs pour le complexe de sécurité nationale.

Roger Jordan

Article paru d’abord en anglais, WSWS, le 15 janvier 2015

Le Canada et la guerre contre le terrorisme: Qu’en est-il vraiment?

2 octobre 2014 à Ottawa: Conclusions hâtives ou perte de nos droits en deux actes?

Loin de moi l’idée de faire l’apologie de ces actes lâches et désespérés, soit la mort d’un soldat canadien à Saint-Jean-sur-Richelieu, Québec, le 20 octobre, suivi de la fusillade sur la Colline parlementaire à Ottawa, le 22 octobre, causant une mort. Les autorités canadiennes et les médias ont toutefois pris une décision instantanée, sans preuve à l’appui : ils accusent l’extrémisme islamique d’être en cause dans les deux incidents. Même si l’on ne savait pratiquement rien sur les deux hommes qui ont agi soit disant seul dans les deux cas. Est-il raisonnable de sauter à de telles conclusion aussi hâtivement, à moins que cela ne fasse partie d’un programme plus étendu pour légiférer en faveur d’une réduction de nos droits civils, et d’une augmentation des pouvoirs policiers sur nos vies? Et sur ce point, Julie Lévesque, dans son article: Canada : Campagne de peur – Les «extrémistes islamiques» et le rôle douteux des services de renseignement, sur Mondialisation.ca nous rappelle que:

« Les Canadiens doivent garder à l’esprit que les attaques sont utilisées comme prétexte pour des mesures de sécurité propres à l’État policier et à l’intégration de la sécurité des frontières canado-étasunienne. Le tireur d’Ottawa a d’ailleurs été identifié par des sources étasuniennes avant même que les autorités policières canadiennes ne l’aient identifié officiellement. Cela soulève de sérieuses questions sur l’ampleur de l’intégration des services de renseignement des deux pays. The Week rapportait :

Les policiers canadiens n’ont toujours pas identifié officiellement le suspect, mais des sources étasuniennes ont dit à Reuters qu’il s’agit de Michael Zehaf-Bibeau, un Canadien de 32 ans s’étant récemment converti à l’islam. Il serait né et aurait grandi au Québec, et aurait plus tard passé du temps en Libye et dans diverses régions du Canada en tant que travailleur. Son père serait Bulgasem Zehaf, un homme d’affaires québécois qui semble avoir combattu en 2011 en Libye, et sa mère Susan Bibeau, vice-présidente, d’une section de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada. (Michael Zehaf-Bibeau: the gunman behind the Ottawa shootings, The Week, 23 octobre 2014)

Sachant que la plupart des complots terroristes aux États-Unis sont orchestrées par le FBI, comme l’a démontré l’importante recherche de Mother Jones, cette intégration entre les deux pays est loin d’être rassurante.

Il faut aussi rappeler que l’OTAN a une histoire de terrorisme sous fausse bannière. L’Opération Gladio, l’armée secrète de l’OTAN, était une opération clandestine visant à éviter la montée du communisme en Europe et a été utilisée pour commettre des attentats terroristes contre la population et les attribuer aux communistes. Le but ultime était que les citoyens se tournent vers l’État pour demander davantage de sécurité et qu’ils rejettent le communisme. (Voir aussi Tony Cartalucci : Canadian Terror Wave: a Modern-Day Gladio)

Ces deux derniers jours, en plus des demandes de mesures de sécurité accrues, nous assistons clairement à la glorification de l’armée canadienne, laquelle participe à des bombardements illégaux au Moyen-Orient depuis de nombreuses années au nom de la démocratie et d’autres faux prétextes. Loin d’être une solution au terrorisme, les Forces canadiennes font partie du problème. Le bombardement de la Libye, pour ne citer que l’exemple le plus récent, a contribué à alimenter le terrorisme dans la région.

Enfin, demandons-nous pourquoi il est si facile pour les extrémistes d’utiliser Facebook et d’autres médias sociaux pour proférer des menaces de mort et apparemment radicaliser les jeunes esprits fragiles, alors que jusqu’à tout récemment, les « modérateurs de [Facebook] devaient interdire les images d’allaitement maternel si les mamelons sont exposés ».

Mais surtout, les médias canadiens doivent questionner la politique étrangère du Canada et l’implication militaire d’Ottawa dans les guerres des États-Unis au lieu de se concentrer sur des « individus radicalisés ». » (Julie Lévesque)

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L’Escouade Tactique de la Gendarmerie Royale du Canada en tenue de combat sur le parvis du Parlement du Canada, Ottawa. Photo: SRC

D’abord, lors de la publication des articles listés en exergue de cet article, aucune organisation terroriste n’avait encore revendiqué la responsabilité des attaques. Les médias ne tirent-ils pas, de ce fait, des conclusions hâtives sur les véritables raisons derrière ces évènements tout à fait regrettables? Surtout en prenant en considération que les organisations terroristes en question se font en général un honneur de nous annoncer leur implication dans leurs actes répugnants à l’étranger? Aussi, je trouve qu’il est important de rappeler au bon peuple que contrairement à ce que peut croire le public qui s’informe auprès des grandes chaines de médias, ou pire encore sur Facebook, il est un fait incontestable que le Canada EST en guerre, et ce depuis la première guerre en Irak de Bush et fils. La politique extérieure du gouvernement conservateur du Stephen Harper est calquée directement sur les plans bellicistes de nos voisins de l’Amérique du Nord, et participe à sa manière à cette campagne de déstabilisation des pays du Moyen-Orient au nom des grandes pétrolières. Le Canada a toujours été un des premiers pays à se joindre aux coalitions de l’OTAN et de l’armée Étasunienne, lors de ces guerres déguisées en tout sauf des guerres d’agressions dans le but de s’emparer des ressources des autres pour le bénéfice des corporations. Sur ce, voici un court extrait qui en dit long – et à mes yeux, coupe droit au but, de l’article: Ottawa ‘Terror Attacks’ Lucky Break for Harper and the Warmongers de Joe Quinn, sur SIGNS OF THE TIMES:

À quel moment faut-il commencer à se méfier?

Il y a trois semaines, le 3 Octobre, le parti conservateur de Stephen Harper, le premier ministre canadien, a adopté de justesse une motion visant à « lancer des missions de combat » en Irak aux côtés des autres nations belliqueuses occidentales et de leurs clients au Moyen-Orient. La motion a été adoptée (157 pour à 134 contre) malgré l’opposition du NPD et des Partis de l’opposition libérale et d’un public canadien traditionnellement opposé à toute forme de campagne militaire à l’étranger. Le jour du vote, un sondage en ligne a montré que près de 60% des répondants étaient contre le fait que le Canada se joigne à la « coalition ».

Le chef de l’opposition néo-démocrate Thomas Mulcair a déclaré que le gouvernement Harper « plongeait le Canada dans une guerre prolongée sans un plan crédible »de et que le bombardement de ISIS « ne créera que plus de recrues pour ISIS et peut, en fait, se révéler désastreusement contre-productif ». Lundi, l’ancien premier ministre Jean Chrétien a de nouveau critiqué l’intervention militaire canadienne en Irak en disant qu’il était « le dernier d’une longue histoire d’interventions par les pays occidentaux qui ont laissé des «cicatrices sur le Moyen-Orient» et que « le Canada devrait mettre met l’accent sur l’aide humanitaire pour les réfugiés dans la région ».

Le pusillanime PM Harper a répondu par la lecture d’un évangile du livre Néoconservateur de l’alarmisme public:

« Il est impératif que nous agissions avec nos alliés pour mettre fin à la propagation de ISIS dans la région et réduire sa capacité à lancer des attaques terroristes en dehors de la région, y compris contre le Canada. En tant que gouvernement, nous savons que notre responsabilité ultime est de protéger les Canadiens et défendre nos citoyens contre ceux qui voudraient nous faire du mal à nous et à nos familles. »

En invitant tous les membres du Parlement à appuyer la motion, M. Harper a admis que la participation du Canada dans une autre guerre était non seulement impopulaire, mais politiquement risqué dans la perspective de l’élection générale de l’année prochaine. Là encore, compte tenu des nombreuses allégations de fraude électorale portées contre le parti conservateur de Harper au cours de la dernière élection générale, Harper n’a peut-être pas grand-chose à craindre.

Il y a deux jours, après avoir enfin émergé du placard à balais dans lequel il s’est réfugié lors de la fusillade dans le bâtiment du Parlement, M. Harper a répondu aux deux « attaques terroristes », en affirmant que les évènements étaient « un triste rappel que le Canada n’est pas à l’abri de ces types d’attaques terroristes, nous avons vu ailleurs dans le monde, et que l’attaque (s) ne ferait que renforcer la réponse du Canada à des organisations terroristes ». Harper a également promis d’accélérer un plan déjà en cours pour renforcer les lois canadiennes et les pouvoirs de la police dans les domaines de « la surveillance, la détention et l’arrestation. Nous ne serons pas intimidés. Le Canada ne sera jamais intimidé. »

(Joe Quinn, article en Anglais, traduction: News de l’Eschaton)

Canada and the War on Terror: The Ottawa Shootings, What Really Happened?

de Mahdi Darius Nazemroaya sur GlobalResearch.ca

Le Premier Ministre Steven Harper et le gouvernement fédéral Canadien se servent de l’attentat sur la Colline Parlementaire comme justification pour imposer davantage de surveillance et introduire des mesures de détention préventive qu’ils ont accepté et avec lesquelles ils vont de l’avant.

Le 22 Octobre, 2014 un tireur solitaire nommé Michael Zehaf-Bibeau (à l’origine Michael Joseph Hall) de la ville de Laval, au Québec a commis un attentat armé d’une carabine de chasse au centre-ville de Ottawa, la capitale du Canada.

En un premier temps, il fut rapporté qu’il y avait une fusillade au Centre Rideau qui est sur le flanc Nord du pont Mackenzie King Bridge face au Quartier Général de la Défense Nationale, le nerf du  Département de la Défense Nationale. Ceci s’est avéré être faux ou erroné. Le tireur avait tué un garde de la réserve devant le Monument National de la Guerre et s’est ensuite dirigé vers la colline Parlementaire.

En un deuxième temps, il a été rapporté qu’il y avait de multiples tireurs. Ce qui a eu pour résultat que tous les employés du gouvernement ne furent pas en mesure d’entrer ou de quitter leurs immeubles respectifs à travers le secteur de la Capitale Nationale, y compris la ville de Gatineau. (…)

Discours médiatique en lien avec la politique gouvernementale

Pour compliquer le portrait, il y a eu le cas de Martin Couture-Rouleau, seulement deux jours avant. Couture-Rouleau est un Canadien-Français qui s’est converti au Musumanisme en 2013. Il a délibérément happé deux soldats Canadiens avec sa voiture à St-Jean-sur-Richelieu, Québec le October 20, 2014. Un des deux soldats a par la suite succombé à ses blessures.

Couture-Rouleau sera poursuivi par la police et ensuite abattu suite à son délit de hit-and-run. Même si le hit-and-run de St-Jean-sur-Richelieu est un acte criminel, il a été presenté comme un acte de terrorisme et lié à l’implication militaire du Canada au Moyen-Orient. (…)

Michael Zehaf-Bibeau dormait à la Mission d’Ottawa, un refuge pour sans abris depuis les deux semaines précédentes. Dans ce contexte, il est aussi important de se demander comment un homme aux troubles psychiatriques, dormant dans une Mission pour sans abris a pu se procurer un fusil de chasse et des munitions? (cliquez ici pour lire l’article sur GlobalResearch.ca)

Le premier aspect que je trouve troublant, en relation à ce qui émerge peu à peu de la vie des deux individus abattus suite à leurs attaques sur des innocents, est que si l’on en croit les médias, ISIS ou ISIL ou appelez-les comme vous voulez, nous pourrions dès maintenant utiliser de la même technique pour blâmer tout acte de violence commis dans un pays signataire du traité de l’OTAN quel qu’il soit, à ces organisations. Une chose est consistante, les individus ont eu des démêlés avec des institutions psychiatriques, et de leur propre fait, ne possèdent aucun des moyens nécessaires pour éffectuer un acte ‘terroriste’ de quelque ampleur que ce soit. Soyons réalistes, le terrorisme est moins nocif que le diabète pour notre société en termes de fatalités. Sincèrement!…

 
Cela est trop facile de tirer les conclusions auxquelles arrivent les gouvernements et les médias, et ça fait aussi passer ces organisations dont le monde entier devrait avoir peur (ISIS, ISIL et co.) pour une garderie sans clôture. Une maternelle à laquelle quiconque le désire peut venir se glisser entre les autres enfants et faire partie du groupe pour y réaliser ses fantasmes de guéguerre et de GI-Joe.
Désolé mais je ne crois pas que cela soit plausible, pas du tout même. Pas plus que je crois au fait qu’on enrôle des terroristes sur Internet pour aller guerroyer à l’autre bout du monde, des guerriers sans expérience militaire il va sans dire… Incroyable ça! Parce que si l’on en croit les porte-paroles médiatiques des grandes chaines, sous peu, les terroristes seront plus nombreux que la population civile. Plus besoin de se battre à ce moment-là, ils seront majoritaires.
Au vu et au su de l’histoire de cet individu, je ne perçois ici qu’un type sérieusement dérangé, ayant perdu le contrôle de ses propres moyens, qui a choisi cette méthode pour se suicider, et non un terroriste déterminé à semer la mort. Au soir du 22 octobre, minuit heure de Montréal, j’ai recensé au moins deux douzaines d’articles et ou vidéos qui ont un point très important en commun; on y lit que les présumés coupables des deux catastrophes sociales furent embrigadés par une quelconque organisation terroriste dont les activités principales se déroulent au Moyen-Orient.
Sur ce, mes sincères condoléances aux familles touchées par cette tragédie qui est un signe du temps dans lequel nous vivons.
DanleMiel, Montréal, le 25 octobre 2014

(Recensement des ARTICLES en ligne le soir du drame, 22 octobre 2014: cliquez sur les titres pour être redirigé vers les articles)

Lendemain de fusillade à Ottawa, sur Radio Canada,‎ 22 octobre 2014

Soldat tué à Ottawa : son identité révélée, sur Société Radio-Canada,‎ 22 octobre 2014
– (en)Shots fired inside Canada parliament, sur BBC News, 22 octobre 2014
– (en)Andrew Duffy More Andrew Duffy, UPDATE: Day of chaos in the capital leaves soldier and terrorist dead, Ottawa Citizen.