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PARIS: Un journaliste fait une analyse au vitriol des attentats du 13 novembre à Paris

 À propos des récents événements terroristes à Paris, il nous apparaît intéressant de laisser la parole à ceux qui ne voient pas les choses exactement de la même façon que celle qui nous est asséné sans relâche dans les médias dits « mainstream ». Ces questionnements sont-ils justifiés ? Peut-on apprendre de ceux qui analysent les événements d’une façon différente ? À vous de juger.- sott.net

Le journaliste Gearóid Ó Colmáin nous livre ici une analyse parfaitement à contre-courant des récents attentats parisiens du 13 novembre, et dénonce la propagande de guerre et de peur orchestrées par les autorités et les médias français.

© Laurent Sipriani/AP/SIPA
Au lendemain des attaques terroristes du 13 novembre 2015 à Paris, les soldats patrouillent armés dans les rues parisiennes.

 

PENTAGOONS: Européens, il faut vous entretuer pour l’Amérique

On ne devrait plus se bercer d’illusions sur les intentions des dirigeants américains : ils veulent la guerre. Une guerre qui doit se dérouler sur le Vieux Continent et qui doit entraîner le plus d’Européens possible dans une confrontation militaire avec la Russie. Les Ukrainiens, sauf un grand sursaut des masses populaires, devraient se résigner à voir leur pays servir durablement de champ de bataille à ce conflit des grandes puissances dont les enjeux leur échappent, depuis qu’ils ont perdu le contrôle des manifestations « Place Maïdan », un soir de février 2014.

Source: MUSAVULI – ven., 06 mar. 2015 – Agoravox De l’EuroMaïdan à l’escalade militaire

En tout cas, les derniers développements aux Etats-Unis ne sont guère rassurants. Un an après les manifestations de l’EuroMaïdan, odieusement dévoyées par « des atlantistes  », les États-Unis ont officialisé la décision d’envoyer en Ukraine quelques 600 parachutistes appartenant à la 173ème brigade aéroportée. L’annonce a été faite lundi dernier par le colonel Michael Foster, commandant de la brigade, et confirmée par Ben Hodges, haut commandant des forces américaines en Europe. Les premières unités combattantes de la brigade devraient se poser en Ukraine d’ici le 8 mars.

Officiellement, pas pour combattre, mais pour former les troupes ukrainiennes (en débâcle dans le Donbass) au maniement des armes américaines en voie d’expédition[1]. Au sujet, justement, de l’expédition des armes américaines à Kiev, on sait qu’elle entraînerait réciproquement l’accroissement des moyens militaires des républiques autonomes de l’Est (Donetsk et Lougansk) par Moscou. Parce que, pour la Russie, il est hors de question que les forces des pays de l’OTAN se déploient jusque sur les frontières russo-ukrainiennes, et ils n’ont pas tort. Les Russes n’ont jamais digéré d’avoir été bernés par les Occidentaux en marge de la réunification allemande[2].

C’est pour essayer de contrer ce risque d’escalade militaire que la France et l’Allemagne ont décidé, début février dernier, d’entrer directement en contact avec Vladimir Poutine, sans consulter Washington. Il s’agissait de rassurer le chef du Kremlin sur le fait que Français et Allemands s’opposeront à l’envoi en Ukraine des armes américaines[3]. Le président russe s’est montré ouvert aux propositions franco-allemandes, et accepté les Accords de Minsk II[4] du 11 février 2015.

Le hic avec Minsk II est qu’il y avait deux grands absents : les Britanniques et les Américains. N’étant pas liés par ces accords, ils vont continuer d’attiser le conflit. Il faut vous entretuer pour l’Amérique Dix jours seulement après la signature des Accords de Minsk, David Cameron annonçait l’envoi de soldats britanniques en Ukraine. Une semaine plus tard, John Sawers, l’ancien patron du MI16, (sorte de CIA britannique) affirmait que « la guerre contre la Russie ne fait que commencer »[5].

Avec l’envoi des unités de combat en Ukraine par les USA, les Britanniques sont ainsi rejoints par leurs cousins américains qui tiennent à ce que la situation continue de se dégrader et qu’elle finisse par dégénérer. Bien évidemment, les armées américaines et britanniques ne vont pas s’engager en première ligne contre l’armée russe. Ce déploiement atlantiste vise plutôt à entretenir durablement un climat de haine entre populations, un environnement de violence permanente et de désolation.

Une des stratégies utilisées par les fauteurs de troubles états-uniens contre les pays qu’ils ciblent consiste à frapper directement les populations soit par des violences aveugles, soit pas des embargos, soit pas des humiliations en mettant systématiquement ces drames collectifs sur le dos de l’« ennemi » qu’ils se sont choisi. Il ne faudrait pas s’étonner si les populations russes/russophones des pays frontaliers deviennent la cible des tueries aveugles et des famines provoquées volontairement, ce qui les amènera à demander de plus en plus l’aide de Moscou. Une aide que Poutine ne pourra pas durablement leur refuser, au risque de se mettre à dos les Russes de l’intérieur[6]. Sauf qu’en intervenant davantage en Ukraine ou, le moment venu, dans les pays baltes, le président russe deviendrait un « agresseur ». Exactement l’image que les médias occidentaux et les dirigeants d’outre-Atlantique s’emploient à lui coller à la peau. Dès lors, des forces européennes, plus ou moins officiellement, chemineraient vers les « pays agressés » par la Russie. Le début d’un engrenage meurtrier au cœur de l’Europe.

Face à ces agissements américains, on est tenté de dire : ils sont fous ces Américains ! Pas du tout. En réalité, les États-Unis, une puissance à bout de souffle, misent sur le conflit ukrainien pour entraîner le plus d’Européens possible dans une confrontation militaire avec la Russie[7]. Le pari est que, sauf usage d’armes stratégiques (scénario suicidaire), le sol américain devrait être préservé des ravages de cette guerre qui commence.

Lorsque tout cela sera fini, Européens et Russes, quel que soit le camp qui l’aura emporté sur l’autre, seront ruinés économiquement, voire exsangues. Comme à l’issue de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, il ne restera qu’une puissance d’ultime recours : les États-Unis d’Amérique. Des milliards de dollars de contrats de reconstruction, une remise sous tutelle des nations européennes et la préservation, par l’Amérique, de son statut de « superpuissance planétaire ».

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Notes : [1] http://www.politis.fr/Escalade-les-…

[2] Le 9 février 1990, James Baker, secrétaire d’Etat américain (de George Bush), avait assuré à Mikhaïl Gorbatchev que l’alliance occidentale n’étendrait « pas d’un pouce » son influence vers l’Est si Moscou acceptait que l’Allemagne réunifiée entre dans l’Otan. Le lendemain, 10 février, Hans-Dietrich Genscher, le ministre allemand des Affaires étrangères, refit cette promesse à Edouard Chevardnadze, son homologue russe : « l’Otan ne s’étendra pas à l’Est ». Mais depuis, la Pologne, la République Tchèque, la Hongrie, la Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie, la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie ont adhéré à l’Otan. Avec les évènements de l’EuroMaïdan, l’enjeu était, entre autres, de faire également entrer l’Ukraine dans l’Otan. Cf. http://www.courrierinternational.co…

[3] C’est en tout cas ce qu’assure le journaliste italien Giulietto Chiesa : https://www.youtube.com

[4] Parce qu’il y a eu Minsk I, Protocole signé le 11 septembre 2014, et qui ne fut pas respecté.

[5] http://reseauinternational.net/lex-…

[6] http://reseauinternational.net/les-…

[7] Provoquer un conflit brutal entre Européens et Russes permet aux Américains de se prémunir contre une éventuelle alliance stratégique entre Européens et Russes, alliance qui entraînerait de fait la fin de l’hégémonie américaine. Dans Le Grand échiquier de Zbigniew Brzezinski (1997), où il est question, entre autres, de « briser la Russie » en trois entités (une Russie européenne, une république de Sibérie et une république extrême-orientale), il est également question de cultiver la docilité des « sujets protégés » et d’empêcher les rivaux potentiels de former des alliances offensives. Un rapprochement stratégique entre la Russie et les nations européennes (sujets protégés) est ainsi un scénario que les tenants de l’hégémonie états-unienne n’admettraient en aucune manière.

VOUS TROUVEREZ LE LIVRE:  Le Grand échiquier de Zbigniew Brzezinski (1997) en téléchargement gratuit (pdf) dans la section Docs de nos liens. Bonne lecture!

GLOBEISTAN – Revue de Presse: Dimanche 8 Février 2015

FLASHPOINT – UKRAINE/RUSSIE

L’Ukraine un remake de la Yougoslavie

Auteur: Emir Kusturica/ Le Grand Soir
8 février 2015

L’idéologue américain Zbigniew Brzezinski (né en Pologne) a largement écrit sur l’enjeu eurasien, capital à ses yeux, à savoir la maîtrise et la colonisation de la Russie et de l’espace ex-soviétique. L’Ukraine est donc une première étape vers ce démantèlement imaginé par Brzezinski. (…) Les grandes puissances jouent sur un échiquier où l’Ukraine et l’ex-Yougoslavie apparaissent comme des pions.

Il s’agit d’une répétition d’un scénario qui s’est produit en Yougoslavie et a mené à son éclatement pour des enjeux similaires : l’extension de l’OTAN et de l’UE. La construction de l’UE est responsable des deux drames. Afin de s’agrandir et accroitre son influence, elle divise les États pour imposer sa loi à de petits territoires.

Source et suite: http://www.legrandsoir.info/emir-kusturica-l-ukraine-un-remake-de-la-yougoslavie.html

Docs: LE GRAND ÉCHIQUIER, de Zbigniew Brzezinski, .pdf


Russie : l’escalade vers les gros ennuis

Auteur: Algarath/ Oulala Info
Paru: 2 février 2015

 

  … Tout cela, sauf pour ceux qui s’en moquent éperdument, sent les préparatifs de guerre ou l’escalade vers la guerre. On lit des choses désopilantes sur certains blogs en France, comme ceux qui se félicitent de cette occasion pour tester la supériorité des armes de guerre françaises sur celle des Russes (sic).

Heureusement que ces imbéciles inconscients ne sont pas ceux qui ont le doigt sur le bouton nucléaire, avec la certitude de voir très vite l’Armée rouge bivouaquer sur les Champs-Élysées. Les spécialistes militaires nous informent qu’il n’y aurait aucun doute sur l’issue de ce conflit si la guerre était déclenchée.

Source et suite: http://www.oulala.info/2015/02/russie-lescalade-vers-les-gros-ennuis/


L’Allemagne avertit la Grèce : la Russie, ce n’est pas votre affaire…

Auteur: Philippe Grasset/ Defensa Org
Paru: 3 Février 2015

L’Allemagne condamne la tendance de la Grèce à se rapprocher de la Russie et estime que cette dernière n’est pas en mesure de remplacer la solidarité européenne. Berlin désapprouve le désir de la Grèce de resserrer ses liens avec la Russie et estime qu’une aide éventuelle russe n’est pas en mesure de remplacer le soutien apporté à Athènes par l’Union européenne, a indiqué lundi le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble.

Source et suite: http://www.dedefensa.org/article-l_allemagne_avertit_la_gr_ce_la_russie_ce_n_est_pas_votre_affaire_03_02_2015.html


La question Ukrainienne et la Russie

Auteur: Robert Charvin/ Michel Collon Info
Paru: 4 février 2015

 

 

La crise ukrainienne s’inscrit dans le cadre de cette stratégie globale : l’isoler des autres crises et en faire un phénomène sui generis, comme le font les propagandistes occidentaux, ne correspond pas à la réalité. En faire une manifestation du retour d’un impérialisme russe et accuser l’État russe d’obsession paranoïaque, alors que c’est l’OTAN qui tente en permanence d’élargir sa zone d’intervention en intégrant dans son orbite successivement des États aux frontières de la Russie, c’est procéder à une inversion des faits.

Dans la crise ukrainienne, c’est l’Union européenne et les États-Unis qui sont à l’offensive alors que la Russie n’est que réactive.

Source et suite: http://www.michelcollon.info/La-question-ukrainienne-la-Russie.html


Washington-OTAN-Paris: vers une guerre occidentale contre la Russie ?

Auteur: Punkett / Arrêt sur info
Paru: 4 février 2015

 

Cette guerre avec une puissance nucléaire, officiellement personne ne la veut. Mais tout se passe comme si l’engrenage de l’attaque occidentale tournait déjà. On sait depuis 1914 comment éclate une guerre mondiale: c’est le mécanisme fatal des alliances et la pression d’intérêts économiques enveloppés d’idéologie.

Source et suite: http://arretsurinfo.ch/washington-otan-paris-vers-une-guerre-occidentale-contre-la-russie/

 

FRANCE/ TERRORISME

Apologie du terrorisme à La Seyne: dénoncé, il prend dix mois de prison

Source: Nice-Matin
Paru: 1 février 2015

Le palais de justice de Toulon Photo Frank Muller

 

 

Pour Me Romain Callen, en défense, l’apologie d’actes terroriste ne repose sur rien. « Sur les dires d’un homme qui se fait justicier. Qui va le dénoncer ! Mais où va-t-on ? » Condamné à dix mois de prison, le Seynois a été incarcéré. La demande de constitution en partie civile du témoin a été refusée. L’avocat a annoncé faire appel et vouloir saisir le Conseil constitutionnel (1).

Source et suite: http://www.nicematin.com/derniere-minute/apologie-de-terrorisme-a-la-seyne-denonce-il-prend-dix-mois-de-prison.2086590.html

 

GRÈCE – GREXIT

Le cheval de Troie de la Troïka : Syriza va-t-il capituler en Grèce?

Auteur: Pepe Escobar/RT 
Paru: 6 février 2015

Pepe Escobar
Pepe Escobar

 

La tragédie grecque de 2015 est une mauvaise version (financière) remixée de la Guerre de Troie. Sauf qu’aujourd’hui, la nouvelle troïka, formée de la Banque centrale européenne (BCE), de la Commission européenne (CE) et du Fonds monétaire international (FMI), tient le rôle de la Grèce, tandis que celle-ci est la nouvelle Troie.

 

Source et suite: http://lesakerfrancophone.net/le-cheval-de-troie-de-la-troika-syriza-va-t-il-capituler-en-grece/

 

MÉDIAS/ INTOX

Les six grandes illusions qui nous maintiennent dans l’esclavage de la «Matrice/Matrix»

Auteur : Sigmund Fraud/ Waking Times
Paru:

En prison, les illusions peuvent offrir du réconfort – Nelson Mandela

Pour qu’un illusionniste puisse tromper son public, il faut que sa duperie demeure invisible, et pour cela, il doit créer une illusion afin de divertir l’attention du public hors de la réalité. Pendant que celui-ci est fasciné, l’action trompeuse est réalisée et, pour celui qui est dupe, la réalité devient alors inexplicablement construite sur un mensonge. Ceci, jusqu’à ce que le trompé se réveille et reconnaisse la vérité d’avoir été dupé.

Il est cependant souvent bien plus réconfortant de rester dans le déni de l’illusion que d’admettre l’existence d’un truc du magicien.

Nous vivons dans un monde d’illusions. Tant de sujet d’intérêts qui nous occupent l’esprit, et de tâches qui remplissent nos agendas, viennent seulement de réflexes acquis qui nous poussent à vouloir devenir quelqu’un ou quelque chose d’autre que ce que nous sommes.  Alors que nous sommes endoctrinés dans cette culture de consommation-autoritaire-globalisée qui domine maintenant l’espèce humaine, on induit en nous le fait que certains aspects de notre société sont des vérités intouchables et que certaines façons d’être et de se comporter sont les meilleures.

C’est ainsi que les psychopathes rendent la population impuissante. Ils nous aveuglent d’incessants mirages de suggestions et d’absolus, dont l’objectif est de briser la confiance en soi et la confiance dans le futur.

Bansky, l’artiste de rue révolutionnaire respecté et insaisissable a dit un jour ceci:

«Des gens se foutent de vous tous les jours. Ils mettent des coups de tête dans vos vies, ils vous font des coups bas et disparaissent. Ils vous toisent du haut de leur gratte-ciel et vous font sentir tout petits. Ils font des commentaires désinvoltes sur les autobus, qui impliquent que vous n’êtes pas assez sexy et que la belle vie est ailleurs. Ils sont à la télévision et font en sorte que votre petite amie ne se sente pas à la hauteur. Ils ont accès aux technologies les plus sophistiquées que le monde ait jamais vues et ils les utilisent pour vous agresser. Ce sont les publicitaires et ils se moquent de vous» – Bansky

La publicité n’est que la partie visible de l’iceberg. Lorsque nous regardons au-delà, nous pouvons voir que l’organisation de la vie dans son ensemble est centrée autour de la poursuite d’illusions et d’une obéissance automatique aux institutions et aux idées qui ne sont pas ce qu’elles paraissent être. Nous sommes réellement soumis à l’esclavage. De nombreuses personnes appellent ce sentiment intangible d’oppression la Matrice/Matrix, un système de contrôle total qui envahit l’esprit, programmant les individus à se soumettre à la version conformiste officielle de la réalité, peu importe l’abjection qu’elle peut atteindre.

Les plus grandes des illusions qui nous maintiennent esclaves de la Matrice/Matrix, celles qui fascinent encore tant de gens, sont détaillées ci-dessous pour que vous y réfléchissiez.

1. L’illusion de la loi, de l’ordre et de l’autorité

Pour de nombreuses personnes, suivre la loi est une obligation morale et nombre d’entre nous la suivent volontiers, nonobstant le fait que la corruption, le scandale et la méchanceté démontrent que la loi est flexible pour ceux qui ont la force de la subvertir. La brutalité et la criminalité policière sont effrénées aux États-Unis, la justice est clémente aux riches et l’on ne peut plus mener sa vie dans l’intimité à cause de l’intrusion de la surveillance de l’État. Pendant ce temps, la guerre orwellienne mondialisée, illégale et immorale, fait rage à l’arrière-plan, assassinant et détruisant des nations et des cultures entières.

L’ordre social n’est pas ce qu’il semble être car il est entièrement fondé sur le conformisme, l’obéissance et l’acceptation, qui sont imposés par la peur et la violence. L’Histoire nous enseigne encore et encore que la loi est bien souvent utilisée comme un instrument d’oppression, de contrôle social et de pillage, toute soi-disant autorité dans ces matières est fausse, hypocrite et injuste.

Lorsque la loi elle-même ne respecte pas la loi, il n’y a plus de loi, il n’y a plus d’ordre et il n’y a plus de justice. La splendeur et les attributs de l’autorité ne sont que des dissimulations de la vérité, qui montrent que l’ordre actuel du monde est fondé sur le contrôle, pas sur le consentement.

2. L’ illusion de la prospérité et du bonheur

S’orner de vêtements et de colifichets coûteux, amasser des possessions matérielles qui feraient envie à n’importe quel monarque du XIXe siècle est devenu un substitut à l’authentique prospérité. Garder l’illusion de la prospérité est pourtant indispensable à l’économie actuelle parce qu’elle est fondée sur la consommation, la fraude, le crédit et la dette. Le système bancaire lui-même a été conçu de haut en bas afin de créer une richesse illimitée pour certains, tout en taxant pour l’éternité tous les autres.

L’authentique prospérité est un environnement dynamique et une abondance de santé, de joie, d’amour et de relations. Comme de plus en plus de gens, dans cette culture, en viennent à percevoir les biens matériels comme une forme d’auto- identification, nous nous éloignons toujours plus de l’expérience de l’authentique prospérité.

3. L’illusion du choix et de la liberté

Lisez entre les lignes et regardez ce qui est écrit en tout petits caractères, nous ne sommes pas libre, selon tous les critères d’intelligence possibles. La liberté, c’est avoir le choix. Pourtant, dans le monde actuel, le choix est devenu synonyme d’une sélection entre des options disponibles, dans les limites d’un système légal de taxation corrompu et dans les limites des normes culturelles acceptées et imposées.

Il suffit de regarder la fausse institution de la démocratie moderne pour trouver un exemple évident de faux choix semblant réels. Deux partis de l’establishment, retranchés, corrompus et archaïques paradent comme étant la fierté et l’espoir de la nation, alors que les autres partis et les voix indépendantes sont intentionnellement bloquées, ridiculisées et enterrées.

L’illusion du choix et de la liberté est un oppresseur puissant parce qu’il nous trompe et nous fait accepter les chaînes de la courte laisse que nous portons, comme si elles étaient le symbole de la liberté.

Le choix entre le pareil et l’identique n’est pas la liberté, mais une servitude facile.

4. L’illusion de la Vérité

La vérité est devenue un sujet sensible dans notre culture et nous avons été programmés à croire que la vérité vient des demi-dieux que sont les médias, les personnes célèbres et le gouvernement. Si la télévision déclare une chose vraie, nous serons ensuite des hérétiques pour penser autrement.

Pour maintenir l’ordre, le pouvoir présent dépend de notre acceptation de sa version officielle de la vérité. Alors que des penseurs indépendants et des journalistes ne cessent de démontrer ce qui contredit les versions officielles, l’illusion de la vérité est tellement puissante qu’il faut une conviction personnelle sérieuse pour éviter la dissonance cognitive [trouble mental lié à l’écart existant entre ce qui est perçu et ce qui est raconté, NdT] nécessaire au fonctionnement d’une société sans cesse en quête de masques pour les réalités.

5. L’illusion du Temps

Ils disent que le temps c’est de l’argent, mais c’est un mensonge. Le temps, c’est votre vie. Celle-ci est une manifestation de l’instant, en perpétuelle évolution. En regardant au delà du monde des cinq sens, où nous avons été entraînés à nous mouvoir en fonction de l’horloge et du calendrier, nous trouvons que l’esprit est éternel et que chaque âme individuelle appartient à cette éternité.

La gros mensonge, ici, est l’insistance sur l’idée que la valeur du moment présent est faible ou nulle, de même que le passé est une chose que l’on ne peut pas défaire ni même pardonner [mais que l’on peut maquiller, NdT] et que le futur est intrinsèquement plus important que le passé et le présent. Ceci distrait notre attention de ce qui se passe, en fait, maintenant, et la dirige vers le futur. Dès que nous sommes complètement focalisés sur ce qui doit advenir plutôt que sur ce qui est, nous sommes des proies faciles pour les publicitaires et les proxénètes de la peur qui troublent notre vision du futur avec toutes les inquiétudes et les soucis imaginables.

Nous sommes plus heureux lorsque la vie ne nous enferme pas, quand la spontanéité et l’aléatoire nous donnent une chance de plus de pouvoir nous comprendre. Perdre le présent pour fantasmer le futur est un piège. Les moments, intenses et hors du temps, de joie spirituelle que l’on rencontre dans une méditation tranquille sont la preuve que le temps est une construction de l’esprit humain et qu’il n’est pas obligatoire pour l’expérience humaine.

Si le temps est de l’argent, alors la vie peut être pesée en dollars. Lorsque les dollars ne valent plus rien, la vie non plus. C’est une tromperie absolue parce que, en vérité, la vie n’a pas de prix.

6. L’illusion de la séparation

A un niveau stratégique, le principe de diviser pour mieux régner est un procédé bien connu du pouvoir, mais l’illusion de la séparation, du narcissisme, va encore plus loin que cela.

Nous sommes programmés pour croire qu’en tant qu’individus, nous sommes en compétition avec tous le monde et toutes les choses autour de nous, même nos voisins et même la mère-nature. C’est le Nous contre Eux, poussé à l’extrême. Cela nie complètement la vérité d’une vie interdépendante sur cette planète. Pour survivre nous avons besoin d’un air propre, d’une eau propre, de terres saines et de solidarité.

Alors que l’illusion d’individualisation narcissique nous conforte en gratifiant notre égo et en nous donnant l’impression de contrôler notre destin, elle ne sert en fait qu’à nous rendre esclaves et à nous isoler.

Conclusion

La grande illusion mentionnée ici, a été mise en scène devant nous, sous la forme d’une campagne pour nous encourager à l’acceptation aveugle des machinations de la Matrice/Matrix. Pour essayer de nous endoctriner, ils demandent notre conformité et notre obéissance. Mais nous ne devons pas oublier que tout ceci n’est qu’une technique de vente élaborée. Ils ne peuvent pas nous vendre ce que nous ne voulons pas acheter.

Sigmund Fraud

Traduit par Lionel, relu par jj et Diane pour le Saker Francophone

A propos de l’auteur : Sigmund Fraud est un survivant de la psychiatrie moderne et un activiste dévoué à la cause de la santé mentale.

 

 

 

GLOBAL: Provocations USA-Otan-Israël contre la Russie, par Israël Shamir

RIB-Le monde qui a émergé de l’après-1991 est en train de s’effondrer devant nos yeux.
La décision du président Poutine de ne pas être présent au pèlerinage d’Auschwitz, juste après son absence à la marche pour Charlie à Paris, a donné le coup de grâce. C’était amusant à souhait de provoquer la Russie, aussi longtemps qu’elle restait dans la ligne. Plus maintenant. La Russie a brisé les règles du jeu.Jusqu’à maintenant, la Russie, telle un péquenaud au collège d’Eton [collège dédié à l’aristocratie britannique, NdT], essayait de participer au groupe. Elle prenait part aux rassemblements des Grands, où elle était boudée, payait son dû aux organismes européens qui la condamnaient, souffrait patiemment des sempiternelles critiques des grandes puissances, mais aussi des provocation irritantes des petits joueurs d’Europe de l’Est fonctionnant de concert. Mais quelque chose s’est cassé. Le palefrenier ne veut plus faire partie du groupe, il est rentré chez lui avec son paquetage – juste au moment où ils attendaient de lui qu’il s’agenouille à Auschwitz.

Source: IRIB World service  http://french.irib.ir/analyses/chroniques/item/357182-provocations-usa-otan-isra%25C3%25ABl-contre-la-russie,-par-isra%25C3%25ABl-shamir

Le rassemblement d’Auschwitz est un pèlerinage à Canossa [Petite commune d’Italie où le pape Grégoire VII a contraint l’empereur Henri IV à venir s’agenouiller pour échapper à l’excommunication, NdT] annuel des chefs d’État occidentaux, où ils déplorent leur erreur historique de n’avoir pas réussi à protéger les juifs pendant la Seconde Guerre mondiale et jurent obédience éternelle à ceux-ci. C’est le rite religieux le plus important de notre temps, l’anneau sacré [voir la saga de Tolkien, le Seigneur des Anneaux, NdT] qui les unit tous. Ce rite a été inauguré en 2001, quand l’Empire judéo-américain a atteint l’apogée de son pouvoir. Les dirigeants russes ont toujours scrupuleusement pris part aux événements. Cette année, ils devront faire sans Poutine. Des ministres israéliens ont déjà exprimé leur grande insatisfaction, vu que c’est l’Armée rouge russe qui a sauvé les juifs d’Auschwitz, après tout. L’absence de la Russie fera du mémorial de l’Holocauste un événement mémoriel, réservé à la paroisse occidentale. Pire, la Russie va être remplacée par l’Ukraine, dirigée actuellement par des héritiers de Bandera [dirigeant ukrainien d’un parti politique pro-nazi en 1940, NdT],

Cela arrive après la manifestation française pour Charlie Hebdo, elle aussi dédaignée par la Russie. L’Ouest a laissé entendre que les péchés de la Russie seraient pardonnés, jusqu’à un certain point, si d’abord elle rejoignait la manifestation, et ensuite la coalition anti-terroriste prévue. Mais la Russie n’a pas mordu à l’hameçon. Ceci fut un changement visible, car auparavant, les dirigeants russes avaient participé avec enthousiasme à des événements conjoints et avaient voté pour les résolutions parrainées par l’Ouest. En 2001, Poutine a entièrement soutenu la Guerre contre le terrorisme de G. W. Bush, ceci aussi bien à l’ONU que sur le terrain. Récemment, en 2011, la Russie a accepté les sanctions contre la Corée du Nord et l’Iran. Lorsqu’il s’agissait d’une manifestation, on pouvait toujours compter sur les Russes. Cette fois, les Russes ont fait le minimum syndical en envoyant le ministre des affaires étrangères, M. Lavrov. Cet indomptable successeur de M. Niet [Mr Non, sobriquet donné à Nikita Krouchtchev, NdT] a quitté l’événement, presque immédiatement, et est allé prier dans l’église russe à Paris, sorte de contre-manifestation contre Charlie. En allant à l’église, il a déclaré qu’il n’était pas Charlie.

Reste que le magazine Charlie Hebdo a été (est sans doute encore) explicitement anti-chrétien et aussi anti-musulman. On trouve sur ses pages des caricatures absolument odieuses qui offensent la Vierge et le Christ, aussi bien que le pape et l’Église. (Ils n’ont cependant jamais offensé les juifs.)

Un blogueur russe qui a vu ce magazine pour la première fois, a écrit sur sa page: « J’ai honte que des musulmans se soient occupés du châtiment et non des chrétiens. » C’était un sentiment assez commun à Moscou ces jours derniers. Les Russes ne pouvaient pas croire que de telles cochonneries soient susceptibles d’être publiées et défendues comme un exemple du droit à la liberté d’expression. Certaines personnes avaient prévu une contre-manifestation à la marche pour Charlie, mais la mairie de Paris l’a interdite.

Rappelez-vous:il y a quelques années, les Pussy Riot ont profané le Saint-Sauveur de Moscou comme les Femen l’ont fait dans certaines grandes cathédrales européennes, de Notre-Dame de Paris àStrasbourg. Le gouvernement russe n’a pas attendu que des justiciers viennent châtier ces mégères hystériques, mais les a envoyées en prison pour deux ans. Dans le même temps, le droit pénal russe a été modifié pour inclure le sacrilège parmi les crimes de droit commun, par consentement général. Les Russes attachent plus d’importance à leur foi que les dirigeants de l’UE.

Dans la France de Charlie, le régime de Hollande a tordu le bras des personnes qui ne voulaient pas d’une loi sur le mariage gay, la trouvant plutôt inutile, malgré la Marche pour Tous qui avait rassemblé un million de manifestants catholiques. Les Femen profanant les églises n’ont jamais été punies; mais le gardien d’une église qui a essayé de les en empêcher a été condamné à une forte amende. La France a une longue tradition anti-chrétienne, généralement décrite comme laïque, et une importante coalition anticléricale regroupant les athées, les protestants et les juifs unis, à la fin du XIXe siècle, par les circonstances de l’Affaire Dreyfus. Ainsi l’escapade de Lavrov dans une église orthodoxe russe pour se recueillir a été une contre-manifestation pour signifier: la Russie est pour le Christ, et la Russie n’est pas contre les musulmans.

Alors que le régime occidental actuel est anti-chrétien et anti-musulman, il est pro-juif à un point qui défie toute explication rationnelle. La France a mobilisé des milliers de soldats et de policiers pour défendre les institutions juives, bien que ces moyens de défense contrarient leur voisinage. Alors que les Charlies sont glorifiés pour avoir insulté les chrétiens et les musulmans, Dieudonné a été mis en garde à vue (seulement pour un jour, mais avec beaucoup de publicité) pour avoir déplu aux juifs. Il est déjà arrivé à Charlie- Hebdo de virer un journaliste pour une phrase prétendument irrespectueuse envers les juifs. Cette injustice aggrave la situation: les musulmans ont été la risée de la justice quand ils se sont plaints de caricatures particulièrement ignobles de Charlie Hebdo, mais les juifs gagnent presque toujours quand ils traînent en justice leurs détracteurs. (Pour dire toute la vérité, j’ai aussi été attaqué par la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), l’organisme français de défense des juifs, pendant que mon éditeur s’est retrouvé ruiné par leurs attaques au tribunal.)

Les Russes ne comprennent pas l’engouement de l’Ouest pour les juifs, car les juifs de Russie ont bien été assimilés et intégrés dans la société en général. Le récit de l’Holocauste n’est pas populaire en Russie pour une raison simple: beaucoup de Russes de toutes les ethnies ont perdu la vie dans la guerre, et il n’y a pas de raison de distinguer les juifs comme des victimes privilégiées. Des millions de gens sont morts lors du siège de Leningrad; le Bélarus a perdu un quart de sa population. Plus important encore, les Russes ne ressentent aucune culpabilité par rapport aux juifs: ils ont été traités de façon équitable et sauvés des nazis. Pour eux, l’Holocauste est un récit qui appartient à l’Occident, et tout cela leur parait aussi étrange que JeSuisCharlie. Avec la dérive de la Russie hors du consensus occidental, il n’y a plus aucune raison de le maintenir.

Cela ne veut pas dire que les juifs sont l’objet de discrimination. Les juifs de Russie vont très bien, merci, sans culte de l’Holocauste: ils occupent les positions les plus élevées dans la liste Forbes des personnes les plus riches de Russie, avec un capital de $122 milliards de dollars, alors que tous les riches Russes ethniques n’ont que $165 milliards de dollars, selon une source appartenant à des juifs. Les juifs dirigent le plus célèbre direct télévisé des médias sur la chaîne publique ; ils publient des journaux; ils ont un accès complet et illimité à Poutine et à ses ministres; ils trouvent généralement bon accueil quand ils veulent obtenir un lopin de terre pour leur communauté. Et la propagande antisémite est punie par la loi – exactement comme les abus anti-chrétiens ou anti-musulmans – mais encore plus sévèrement. De plus, il est impossible d’imaginer un journaliste russe se faisant virer comme le présentateur de CNN Jim Clancy, ou comme Tim Willcox de la BBC, pour avoir énervé un juif ou parlé contre Israël.

La Russie conserve sa pluralité, sa diversité et sa liberté d’opinion. Les pro-Ouest des médias russe – Novaya Gazeta propriété de l’oligarque Lebedev, également propriétaire du journbl Britannique The Independant – porte le slogan JeSuisCharle, parle de l’Holocauste, et évoque les demandes de retour de la Crimée à l’Ukraine. Mais la grande majorité des Russes soutient son président et son choix civilisationnel. Choix qu’il a exprimé en se rendant à la messe de minuit à Noël dans une petite église de village, dans une lointaine province, en compagnie d’orphelins et de réfugiés en provenance de l’Ukraine. Et il a de nouveau exprimé son choix de civilisation en refusant d’aller à Auschwitz.

Ce n’est pas facilement ni volontairement que la Russie a largué les amarres avec l’Occident. Poutine a essayé de répondre, à sa manière, aux provocations de l’Ouest, que ce soient les jeux Olympiques, la confrontation en Syrie, la politique des genres, la frontière géorgienne, et même les sanctions liées à la Crimée. Le déclenchement de la guerre économique a provoqué un changement des règles du jeu. La Russie s’est sentie agressée par la chute des prix du pétrole, l’attaque contre le rouble et la chute de sa notation financière. Ces événements économiques sont considérés comme des actes d’hostilité plutôt que comme les résultats de la main invisible du marché.

Les Russes aiment la théorie du complot, comme James Bond aimait à le dire. Ils ne croient pas en la chance, en la coïncidence, ni dans les phénomènes naturels, et sont susceptibles de considérer que la chute d’un météorite ou un tremblement de terre est le résultat d’une action hostile américaine, sans parler d’une chute du taux de change rouble/dollar. Ils pourraient avoir raison aussi, même si cela reste difficile à prouver.

Concernant la chute du prix du pétrole, le jury délibère. Certains disent qu’il s’agit d’une action des Saoudiens destinée à nuire à l’exploitation du gaz de schiste par les États-Unis d’Amérique, ou éventuellement aussi d’un complot américano-saoudien contre la Russie. Cependant, le prix du pétrole n’est pas défini par l’offre et la demande, mais par des instruments financiers, les contrats à terme et les produits dérivés. Cette virtualité de la demande/offre [qui repose artificiellement sur la spéculation et non sur des données économiques réelles, NdT] ne reflète pas la réalité économique. Lorsque les fonds de pensions cessent d’acheter des contrats à terme sur le pétrole, la baisse des prix devient inévitable; mais les fonds ont-ils été manipulés par des politiciens, ou ont-ils agi de cette manière à cause de la fin du Quantitative Easing [planche à billets US, NdT]?

La chute brutale du rouble pourrait être en rapport avec la baisse du prix du pétrole, mais pas nécessairement. Le rouble n’est pas impliqué dans la formation du prix de cette matière première. Cela pourrait être la conséquence d’une action concertée par une très grande institution financière. Soros a cassé les reins de la livre sterling en 1991; le won coréen, le bath thaï et le ringgit malaisien ont subi le même sort en 1998. Dans chaque cas, le pays attaqué a perdu environ 40% de son PIB. Il est possible que la Russie ait été attaquée par des armes financières en provenance de New York.

Les sanctions punitives européennes interdisent les crédits à long terme bon marché pour les entreprises russes. Si l’État russe n’a pas besoin de prêts, ce n’est pas le cas des entreprises. La combinaison de ces facteurs met une pression sur l’épargne russe. Les agences de notation financières continuent de dégrader la note russe vers celle des obligations pourries, pour des raisons politiques, m’a-t-on dit. Comme elles ont été privées de crédit, les entreprises d’État ont commencé à amasser des dollars pour pouvoir payer leurs dettes plus tard. Elles ont ainsi arrêté de convertir en roubles leurs énormes profits en dollars, comme elles le faisaient jusqu’à maintenant. Le rouble a chuté considérablement, probablement beaucoup plus bas qu’il n’aurait dû.

Ce ne sont pas, comme auparavant, des sanctions ciblées visant les amis de Poutine. C’est une véritable guerre. Si les initiateurs s’attendaient à ce que les Russes en veuillent à Poutine, ils en sont pour leurs frais. Le public russe est en colère contre les Américains, organisateurs de la guerre économique, et non pas contre leur propre gouvernement. Les pro-Occidentaux de l’opposition, en Russie, ont essayé de manifester contre Poutine, mais très peu de personnes se sont jointes à eux.

Le peuple Russe a gardé sa fierté, et son cap. Ils n’avait pas remarqué les sanctions jusqu’à ce que le rouble s’affaisse, et même alors, ils continuaient à consommer comme des fous plutôt que de protester. Face à la perte de valeur de leur monnaie, ils ne se sont pas précipités pour acheter du sel et du sucre, comme leurs grands-parents l’auraient fait. Leur cri de guerre pour consommer était : “N’achetez pas plus de deux Lexus [voitures de luxe japonaises, NdT] par famille, laissez quelque chose aux autres!

Peut-être les financiers de l’ombre sont-ils allés trop loin. Au lieu d’être intimidés, les Russes se préparent à une vraie guerre, eux et leurs ancêtres ont toujours combattu et remporté celles-ci. Ils n’ont pas le choix: bien que les Américains insistent pour que la Russie se joigne à la Guerre contre la Terreur version 2.0, ils n’ont aucune intention de renoncer à leurs sanctions.

Les Russes ne savent pas comment gérer une attaque financière. Sans restrictions sur la mobilité des flux de capitaux, la Russie sera éliminée. Les gestionnaires de la Banque centrale et du Trésor en Russie sont de strictes monétaristes, les restrictions sur les mouvements de capitaux sont une abomination pour eux. Poutine étant un libéral lui-même, il leur fait apparemment confiance. La fuite des capitaux a pris des proportions énormes. À moins que la Russie n’utilise les mesures appliquées avec succès par Mahathir Mohammad en Malaisie, cela continuera. À l’heure actuelle, cependant, nous ne voyons pas de signe de changement.

Ce pourrait être une motivation pour Poutine d’avancer en Ukraine. Si les Russes ne savent pas comment se débrouiller avec les contrats à terme et les produits dérivés, ils sont experts dans les mouvements d’armements et les batailles de chars. Le régime de Kiev a également hâte de s’engager dans la guerre, apparemment poussé par le mouvement néo-conservateur étasunien. Il est possible que les États-Unis récoltent plus que ce à quoi ils se sont engagés en négociant avec l’Ukraine.

On peut être certain que les Russes ne soutiendront pas les croisades de l’OTAN au Moyen-Orient, vu que cette action militaire a été préparée à la manifestation pour Charlie à Paris. On ne sait pas clairement qui est à l’origine de la mort des dessinateurs, mais Paris et Washington ont l’intention d’utiliser le prétexte pour relancer la guerre au Moyen-Orient. Cette fois, la Russie sera dans l’opposition, et utilisera probablement cette nouvelle position pour changer la situation dans l’impasse ukrainienne. Ainsi, les partisans de la paix dans le Moyen-Orient ont-ils une bonne raison de soutenir la Russie.

FRANCE: Suicide du commissaire sur l’enquête Charlie_Hebdo, son rapport disparait

Le commissaire Helric Fredou, sous-chef de la police judiciaire (PJ) de Limoges, s’est suicidé dans la nuit du Mercredi au Jeudi au Commissariat de police de Limoges, selon les rapports officiels. Il fut trouvé mort avec une balle dans la tête quelques heures seulement après la préparation de son rapport.  Fredou faisait partie de l’équipe qui enquêtait sur l’attaque terroriste à l’endroit de Charlie Hebdo. Les deux suspects Saïd et Chérif Kouachi, qui furent abattus par la police le 9 janvier avaient fréquenté un collège et un lycée professionnel dans la région de Limoges. Sans doute, ceci constituait l’objet de l’enquête menée par le commissaire Frédou.  Cependant, selon les rapports de la police et des médias, Frédou avait le Mercredi rencontré la famille d’une des victimes.

Source: http://www.mondialisation.ca/un-commissaire-de-police-qui-enquetait-sur-lattentat-de-charlie-hebdo-sest-suicide/5426495

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Média-Presse Info; Le curieux suicide d’un commissaire chargé de l’affaire Charlie Hebdo – Dossier classé et inaccessible à sa famille

World Socialist Website: Attaques terroristes en Europe: le retour de flamme des interventions occidentales

Oulala Info: L’attentat de Paris replacé dans le contexte mondial

Le Mercredi, Commissaire Frédou avait envoyé une mission policière d’enquête. Il attendait le retour de son équipe pour une session de debriefing afin de préparer son rapport. Il a commencé à préparer son rapport tout de suite après le compte-rendu de son équipe. Il est resté tard à son bureau de la police judiciaire à Limoges pour le finir. Un collègue l’a trouvé mort à une heure du matin le jeudi et le rapport qu’il rédigeait n’a jamais été trouvé. (emphase mienne) Selon les rapports de presse, il s’est suicidé vers une heure du matin Jeudi, quelques heures après la réunion de debriefing. Il a utilisé selon les rapports de presse son revolver SIG Sauer pour se tirer une balle dans la tête. Les porte-parole de la police affirment que c’était un suicide et qu’il s’est tué avec sa propre arme de service. Dans les rapports initiaux sur la mort de Fredou, la police de Limoges avait déclaré que les raisons de son acte étaient inconnues. Une autopsie fut réalisée à l’hopital de l’Université de Limoges. Cette autopsie présumait et confirmait le suicide.

Silence médiatique. Les médias français ont décidé ou furent ordonnés de ne pas couvrir cet incident. La mort du commissaire Fredou n’a pas fait les manchettes. C’était parfaitement dans la ligne de mot d’ordre  “Je suis Charlie”: liberté d’expression en journalisme. Silence total, on n’en parle pas.  Par ailleurs, les médias occidentaux n’en ont pas parlé incluant les principaux réseaux de nouvelles  (AP, AFP, Reuters, Deutsche Welle, etc). . Selon le reportage dans Le Parisien le suicide du commissaire Fredou n’avait rien à voir avec l’enquête policière relative à Charlie Hebdo. Et pourtant le commissaire Helric Fredou fut assigné à l’enquête par la police judiciaire. Au moment de sa mort, la police prétendait qu’ils ne savait pas pourquoi il s’était suicidé. Toutefois, des rapports subséquents ont cité les responsables de la police disant que Fredou était déprimé et au bord de l’épuisement professionnel.

Commissaire Fredou a été retrouvé mort à son lieu de travail, dans son bureau. au commissariat de police de Limoges.

Est-ce-qu’il s’est suicidé. Ou est-ce qu’il s’agissait d’un policier honnête qui fut assassiné  par la Police judiciaire? Est ce que son rapport a été rendu public? Qu’en est-il des journalistes d’enquête? Ou s’agit t’il plutôt de la censure médiatique? Ce texte fut publié initialement en anglais en date du 11 janvier 2015. Traduction de l’auteur.

GLOBAL: Le slogan « Je suis Charlie » Une opération psychologique et le premier domino qui tombe?

Préambule

Après la période des émotions et des jugements, quand le calme revient, alors il est temps de comprendre. Et pour comprendre il faut écouter l’autre car seul cet acte peut vous permettre d’accéder à une autre vision du monde. Ecouter l’autre peut aussi permettre de se voir dans le miroir des ses paroles, de faire son examen de conscience, sans culpabilité pour autant mais avec lucidité. Pas forcément pour changer d’avis ou de personnalité, mais pour se rapprocher de la réalité du monde et retrouver l’intelligence engloutie par le flot de l’émotion. Ce genre de texte, que nous publions ici car vous ne les trouverez pas dans les médias officiels, vous y invite.

Wayan

Par The Saker – le 18 janvier 2015 – Source: Vineyardsaker.

Deux poids deux mesures, Illogisme et Ignorance dans l’opération psychologique Charlie-Hebdo

Nombreux sont ceux parmi nous qui ont souligné que les Français et la plupart des Occidentaux avaient l’air d’être plus touchés par la mort de douze personnes à Paris que par des centaines, des milliers ou des centaines de milliers ailleurs. Il semble que le fameux slogan des années 1980, Touche pas à mon pote, qui était censé dénoncer le racisme, a été maintenant retouché pour devenir non pas raciste mais très chauvin : ne tuez pas la gauche française, quel que soit le degré d’offense de ses discours. Je n’aborderai pas de nouveau le sujet ici, parce que ceux encore capables d’esprit critique l’ont compris, mais je regarderai plutôt un autre cas de deux poids, deux mesures, beaucoup moins observé : celui touchant au sujet de la douleur morale.

(youtube_

Voici ce que la narrative officielle nous raconte : les musulmans n’ont aucun droit de se plaindre à propos de leur Prophète insulté car cela fait partie de la liberté d’expression. C’est de la mauvaise foi de leur part de prétendre être blessés alors qu’en réalité ils ne sont pas blessés, ils sont juste froissés par un discours un peu irrespectueux. Comment pouvez-vous comparer des gens froissés avec des gens tués?

Alors existe-t-il quelque chose que l’on pourrait appeler douleur morale, et peut- elle se comparer à la douleur physique ?

Regardons d’abord ce qu’il en est pour l’Occident.

(Réseaux sociaux_

N’importe quel psychologue vous expliquera que non seulement la douleur psychologique existe, mais qu’elle peut même être pire que la douleur physique.

La Convention de Genève interdit expressément les simulacres de mise à mort, même si ceux-ci n’infligent que la peur (une forme de douleur psychologique).

En France, il est actuellement interdit de simplement remettre en question la version officielle de l’Holocauste, précisément car en le faisant, on risque d’engendrer une douleur psychologique chez les quelques survivants de cet holocauste.

(MH17_

Au fameux procès de Nuremberg, Julius Streitcher a été condamné à mort pour avoir commis le crime d’infecter l’esprit allemand avec le virus de l’antisémitisme. Il fut d’ailleurs vicieusement torturé avant son exécution. Son crime ? Il fut le fondateur et l’éditeur d’un journal, Der Stürmer, journal nauséabond de propagande raciste, dont le nom peut être approximativement traduit par l’assaillant ou celui qui provoque la tempête. Donc il semble que les discours de haine puissent même vous condamner à mort en Occident.

Le huitième amendement de la Constitution américaine interdit les punitions cruelles et inhabituelles, surtout si elles sont dégradantes pour la dignité humaine. Les pères fondateurs tenaient donc apparemment la dignité humaine pour une valeur importante et une réalité nécessitant d’être protégée.

(Comment en arriver-là!_

Même à la prison de Guantanamo (qui n’est pourtant pas une référence en matière de droits humains), à la suite du scandale de 2005 sur la désacralisation du Coran, il fut décidé que les règles de comportements vis-à-vis du Coran (qui étaient déjà en place) seraient strictement appliquées. Donc même dans ce lieu de simulation de noyade, insulter le Prophète est considéré comme hors des normes de comportement civilisé. Mais, visiblement, pas à Paris.

Qu’en est-il des lois sur la diffamation ? Ne sont elles pas là pour protéger les gens de la douleur due au discours de quelqu’un d’autre? Est-ce que l’on se fout de voir un être cher se faire insulter ou ridiculiser?

Alors de qui se moque-t-on ici? D’autres exemples sont-ils nécessaires pour montrer que tout le monde en Occident sait déjà que des caricatures comme celles publiées par Charlie Hebdo entraînent une douleur morale chez les musulmans? Et nous ne parlons pas de plumes froissées ou de simple irritation, nous parlons ici de véritable détresse morale et psychologique, de celles dont la civilisation occidentale et ses normes légales essaient de protéger la population.

Cette vérité que personne n’ose dire mais que je dirai ici pour vous est simple : les élites occidentales ont la même attitude vis-à-vis du monde musulman que Victoria Nuland a vis-à-vis de l’Union européenne : Fuck them. Car c’est le message que non seulement les caricatures de Charlie Hebdo, mais tout le cirque médiatique autour du massacre de Paris, a envoyé au monde musulman. On s’en fout de vous, de votre religion et de votre Prophète, on s’en fout de vous et de vos morts. Les milliers, voir les millions de musulmans morts (l’Irak, ça vous dit quelque chose ?) ne valent pas nos douze tués. Nous allons limiter votre liberté d’expression, mais ne venez pas toucher à la nôtre.

Et si un musulman ose répliquer, on lui rappelle immédiatement ses lapidations, ses burqas, ses attaques terroristes… avec l’inévitable argument massue : l’islam n’est pas en position de faire la leçon a la civilisation occidentale. Hélas, l’islam est vulnérable face a de telles accusations car il supporte la peine de mort et  utilise des méthodes d’exécution inhumaines, mais c’est loin de ne représenter que l’islam.

(L’hiver est loin d’être terminé_

Premièrement, jusqu’à récemment l’Occident avait aussi recours à de nombreuses méthodes d’exécution qui étaient pires que celles légales sous l’islam. (Ceux qui en doutent peuvent se reporter au texte wikipedia sur Robert-François Damiens ou se souvenir que la France n’a aboli la guillotine qu’en 1981 et contre l’avis populaire.) Deuxièmement, au moins l’islam est honnête à propos de ses punitions. Il n’y a qu’à comparer avec les États-Unis, où des gens sont officiellement condamnés à des peines de prison comme dans les autres pays civilisés, mais où il est bien connu, compris et accepté que les chances d’y être brutalement assailli ou sodomisé sont très fortes, en particulier si vous êtes faible. Ou bien d’autres sont maintenus en cellules d’isolement total, que les Nations-Unies considèrent, à juste titre, comme une forme de torture.

Deuxièmement, il est artificiel de comparer deux (ou plus) civilisations en comparant leur seul code pénal. Pourquoi ne pas comparer aussi les autres formes de violence telles que les guerres ou les génocides? Dans ce cas, même les pires des musulmans (les Ottomans) n’arrivent pas à la cheville des Européens. Désolé si j’offense ces derniers, mais c’est un fait. Même si on trouve, bien sûr, de nombreux exemples d’atrocités perpétrées par des musulmans (les Ottomans ou les Perses en particulier), comparé à ce qu’ont fait les Occidentaux sur des continents entiers (l’Afrique, l’Amérique du nord ou du sud), ils deviennent de simples incidents. Bien sûr, les Occidentaux ne connaissent pas grand-chose à ce sujet car ils vivent dans la confortable narrative d’une Europe civilisée, héritage de la civilisation grecque et romaine (un mensonge car l’Europe d’après les Francs a redécouvert l’Antiquité grâce aux musulmans et aux juifs !), alors que les musulmans ne seraient que des gardiens de chèvre sortant de la péninsule arabique. Narrative confortable pour sûr, mais factuellement erronée. Les musulmans, en revanche, connaissent cette partie de l’histoire et n’apprécient pas d’être traités de haut par ces mêmes Occidentaux, qu’ils considèrent plutôt comme brutaux et assoiffés de sang.

Troisièmement, il y a une caractéristique du monde moderne occidental qui le place à part des autres mondes. L’absence quasi-totale de sacré. Pour un Occidental moderne, laïc et éduqué, il n’y a pas grand-chose qui soit sacré [A part le drapeau français, Ndt]. Dans le temps, les femmes et les mères étaient encore sacrées car qui disait à un Italien ou à un Espagnol cornuto ou hijo de puta risquait le coup de poignard. De nos jours, un groupe de rap français s’intitule fièrement Nique ta mère. Je suppose que certains diront que c’est le progrès. Aux États-Unis, le drapeau est sacré, au moins pour certains. Et donc, apparemment, pour des millions de personnes en France, la liberté d’expression, même délibérément offensive, est sacrée. Sauf quand elle est dirigée envers les juifs, auquel cas elle vous conduit en prison. Pour la majorité des musulmans, les prophètes sont si sacrés que chaque fois qu’ils mentionnent leur nom, ils ajoutent « sallallahu alayhi wasallam » (que la paix soit avec lui). Maintenant, il n’est nul besoin d’être musulman ou d’approuver le prophète pour être capable de comprendre que le prophète Mohammed est chéri par les musulmans au point d’être sacré. Le fait qu’il n’y ait plus de sacré en Occident ne veut pas dire que le reste du monde soit tombé à un même niveau de dégénérescence ou que ceux qui ne considèrent rien comme sacré ont le droit d’imposer leur désacralisation du monde, leur indifférence aux autres, et de les offenser au plus profond de leurs croyances.

Et le plus révoltant est l’Occidental qui tire sa fierté d’offenser les sentiments de ceux qui considère encore certains sujets comme sacrés. C’est précisément ce qu’était Charlie Hebdo. Ce n’était pas un débat, c’était une quête sans fin pour devenir le journal le plus offensant, brutal et vulgaire d’Europe. D’ailleurs, avant cette opération psychologique ce journal dégoutant et stupide tirait à 60 000 exemplaires pour un pays de 66 000 000 d’habitants. Mais bon, visiblement, quelques Français semblent plus importants que les autres (mais ce n’est pas nouveau). Une fois encore, deux poids deux mesures.

En regardant de près l’opération Charlie Hebdo, on remarque inévitablement un deux poids deux mesures et des logiques fallacieuses partout. On remarque que certains discours sont plus libres que les autres, que certaines victimes importent plus que les autres, que certaines atrocités sont plus atroces que d’autres et que certaines douleurs sont plus respectées que d’autres. Mais ce qui m’a rendu le plus malade dans cette histoire est cette solidarité avec ceux qui ont fait de l’insulte un noble art, ces héros qui ont été glorifiés pour leur courage à infliger une douleur psychologique à d’autres. Je ne vois rien de noble dans tout cela et le fait qu’ils aient été brutalement et vicieusement assassinés par, apparemment, un gang de takfiris allumés ne les rend pas plus respectables pour autant.

Autre chose : quelques-uns parmi vous ont exprimé leur rejet car Sheikh Imran Hosein a dit que le plus grand Mal que le monde verra jamais dirigera de Jérusalem [C’est, paraît-il, là-bas que viendront l’Apocalypse et le Messie, NdT]. Vraiment, ce bon Sheikh est un antisémite sournois.

J’aimerais bien que ceux qui parlent de l’Occident chrétien en sachent en fait un peu plus sur le christianisme, en particulier l’eschatologie chrétienne. Ce que le Sheikh disait ne diffère en rien de ce que les pères de l’Eglise disaient, c’est-à-dire que l’Antéchrist dirigera le monde de Jérusalem. Une recherche de cinq minutes sur internet m’a indiqué ces sources assez sérieuses :

http://biblelight.net/fathers-on-antichrist.htm

http://www.unity publishing.com/prophecy/AntichristbySaints.htm

http://www.earlychristianwritings.com/text/hippolytus-christ.html

L’eschatologie musulmane est d’ailleurs remarquablement proche de celle du christianisme traditionnel. Une rapide recherche avec le terme « Dajjal » a indiqué ces sources:

http://www.islaam.org/al_mahdi/dajjaal.htm

http://islamqa.info/en/8806

https://www.youtube.com/playlist?list=PL60F84B36 8D3270FF

Quant au conseil du Sheikh Imran Hosein aux musulmans de France de partir pendant qu’il est encore temps, il est totalement en accord avec l’admonestation du Christ lui-même quand il a dit à ses apôtres : « Lorsqu’on ne vous recevra pas et qu’on n’écoutera pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds. En vérité, je vous le dis, au jour du jugement dernier, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins rigoureusement que cette ville-là. » (Matthieu 10 :14-15). On n’est pas obligé d’être d’accord avec ce que dit le Sheikh, mais ce n’est pas une raison pour le traiter de fou ou d’antisémite.

Franchement, ce que je vois se mettre en place est une campagne contre l’islam et contre les musulmans avant tout basée sur une ignorance totale du sujet. Je ne suis pas musulman et réprouve avec vigueur certains enseignements ou pratiques de l’islam. Je vous assure que je soutiens totalement ce que j’appelle l’ultimatum de Poutine aux allumés takfiris : arrêtez ou je vous extermine. Quand cela fut nécessaire, c’est exactement ce qu’il fit. Depuis 2000 la Russie a littéralement exécuté tous les dirigeants de l’insurrection tchétchène, sans exception. Certains furent tués en Russie, d’autres en Tchétchénie, d’autres même ailleurs, mais ils sont tous morts. Et la révolte wahhabite Icherkian a elle aussi été littéralement exterminée. Non seulement cela, mais Poutine a pleinement soutenu Assad, l’autre homme a n’avoir pas hésité à supprimer autant d’allumés takfiris qu’il pouvait (et le boulot d’Assad fut si bon qu’ils ont été obligés de battre en retraite en Irak). Et mes textes montrent que je soutiens Assad aussi. Et, finalement, j’ai toujours totalement soutenu le Hezbollah et le Sheikh Hassan Nasrallah, non seulement dans leur guerre de libération nationale contre Israël, mais aussi dans leur lutte contre la soi-disant opposition syrienne (où les allumés qui ont tiré sur Charlie Hebdo ont été formés).

Quant à ceux qui prennent ombrage de mon affirmation que l’Occident ne peut pas gagner contre le monde musulman, je leur répondrai ceci : prenez l’exemple de la Russie et réalisez que les Russes peuvent tuer des Wahhabites mais qu’ils ne peuvent pas tuer le Wahhabisme. Il faut un musulman comme Akhmad Kadyrov et son fils pour vaincre l’idéologie wahhabite en Tchétchénie. Il en est de même pour l’Occident : quel que soit le nombre de terroristes de l’EI ou d’al Qaida tués par les services de sécurité occidentaux (ou qu’ils prétendent avoir tués), l’idéologie takfiriste ne pourra être vaincue que par les autres musulmans (qui en sont d’ailleurs les premières et principales victimes).

Il n’y a qu’à écouter Hollande, Merkel ou Obama. Ont-ils autre chose à dire que des platitudes creuses et des mensonges insipides ? Pensent ils vraiment avoir des arguments contre les idées d’Oussama Ben Laden, d’Abu Bakr al-Baghdadi ou même de Muhammad ibn Abd al-Wahhab ou Taqi ad-Din Aḥmad ibn Taymiyyah ?

Mais je pense que les dirigeants occidentaux sont trop arrogants et trop ignorants pour accepter cette réalité et qu’ils pensent pouvoir dominer leurs propres maléfices – c’est-à-dire d’avoir lâché le démon takfiriste contre le monde musulman et le démon nazi contre le Donbass. Je prétends qu’avec de pareils dirigeants, l’Occident n’a absolument aucune chance d’y arriver. Et en considérant que, de plus, année après année, les dirigeants occidentaux deviennent de plus en plus stupides, arrogants, pathétiques et dépassés, je ne vois aucune raison de croire que l’Occident puisse remporte le clash des civilisations qu’il a lui-même créé.

Maintenant, pitié, ne tirez pas sur le messager.

The Saker

Traduit par Wayan, relu par jj pour le Saker Francophone

Charlie – Moi non plus! ou Une victime que l’on cache pour ne pas faire diversion?

Attentats Charlie Hebdo : Une autre victime que l’on cache pour ne pas faire diversion

Jean-Pierre Chevènement avait dit : « Un ministre, ça ferme sa gueule, ou ça démissionne ». Aurait-il pu dire : « Un commissaire, ça ferme sa gueule, ou ça se suicide » ? Ce qui semble avoir été fait, dans le cas du commissaire Helric Fredou  du SRPJ de Limoges, retrouvé mort le jour des tueries en France, le 7 janvier 2015. Version officielle : suicide avec son arme de service, confirmé par la hiérarchie.

Un jeune commissaire de 45 ans, plein d’avenir et d’ambitions, que l’on charge de faire une enquête sur une des familles des victimes du journal Charlie Hebdo et qui, le même jour, avant même de remettre son rapport dont on ne saura jamais le contenu, se donne la mort après avoir tranquillement rejoint son bureau. Conclusion ? Rien. Pourquoi chercher à embrouiller des choses pourtant simples, à savoir le meurtre de 12 journalistes (oubliez la jeune agent de police et tout le reste) par des djihadistes revenant du front qui ont eu la délicatesse de signer leur crime d’un retentissant « Allahou Akbar » saisi clair et net grâce au téléphone portable d’un des membres du journal placé sur le toit, à côté d’un autre collègue paré d’un gilet pare-balles ?

Pourquoi un tel commissaire se suiciderait-il au tout début d’une enquête qui peut s’avérer être l’enquête du siècle ? Il était dépressif, disent les uns. C’est curieux comme la psychiatrie est souvent invoquée quand on veut éviter de chercher des réponses. Une tendance toute étatsunienne qui, maintenant arrive chez nous. C’est un moyen très commode pour écarter toute question mais, après tout, pourquoi pas ? Pour dire qu’il était dépressif, je présume que ceux de ses collègues qui l’affirment avaient connaissance d’un suivi médical ou quelque chose de ce genre, car ce n’est pas un peu de spleen de temps en temps qui fait un dépressif, sinon nous le serions presque tous. Mais alors, s’il était vraiment dépressif, comment sa hiérarchie peut-elle laisser un malade se balader avec son arme de service ? Qu’un professeur ou un chauffeur de bus avec des troubles psychiatriques continuent à travailler, c’est déjà limite, mais ne pas obliger une personne armée à s’arrêter c’est faire courir aux citoyens qu’il est censé protéger des risques mortels.

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Mais la dépression n’est qu’une hypothèse et, en tant que simple hypothèse, elle ne doit en aucun cas écarter les autres possibilités qui pourraient s’avérer plus crédibles et plus probables. Peut-être était-il lié, d’une manière ou d’une autre aux protagonistes des évènements du 7/1 ? Ou peut-être que, pour retrouver les assassins au plus vite, les pressions de la part de la hiérarchie étaient telles qu’il n’a pas pu les supporter. C’est très peu probable, parce que son enquête ne portait que sur les victimes.

Il est cependant une question que tous les lieutenants Colombo du monde se posent en cas de suicide, et que les médias ont appris à ne jamais poser, c’est celle-ci : est-ce vraiment un suicide ? Et bien sûr, tout le monde se la pose. Si quelqu’un l’a aidé à appuyer son pistolet sur sa tempe, quelle pourrait en être la raison ? Aurait-il appris, lors de son enquête, quelque chose qu’il voulait divulguer et qui pouvait tout gâcher ? Lui mort, il n’y aurait plus de rapport. Et il n’y a pas eu de rapport. Ses successeurs sauront qu’il y a des choses à garder pour soi. C’est tout de même le deuxième suicide parmi les chefs dans ce même commissariat en à peine un peu plus d’un an. S’il a été aidé au suicide, cela tendrait à prouver que, même au plus haut niveau, jusque peut-être au sommet de l’état, personne n’est au courant de ce qui se passe réellement. La meilleure preuve en est que François Mitterrand semble n’avoir découvert certaines réalités que pendant sa présidence, avec sa fameuse remarque à la fin de son mandat sur la guerre menée par les Etats-Unis contre la France. Une autre conclusion pourrait également être tirée de ce suicide, s’il s’avérait être faux. Pour que l’on sache ce qui a été découvert et que des dispositions aient été si rapidement prises, c’est que la hiérarchie est infiltrée. L’on pourrait alors se demander si toutes les grandes administrations le sont.

Ce ne sont là que quelques-unes des questions que tout le monde se poserait dans des cas de suicide comme celui-ci, surtout si la victime n’avait aucune raison apparente de mettre fin à ses jours. Pourquoi les médias ne se les posent-ils pas ?

Avic – Réseau International

Voir l’article en anglais :

fredou

Police Commissioner Involved in Charlie Hebdo Investigation “Commits Suicide”. Total News Blackout par Michel Chossudovsky,11 janvier2015